Le duo d'auteurs Sébastien Azzopardi et Sacha Danino ( Le tour du monde en 80 jours) adapte sur scène le mythe de la Dame Blanche dans un un thriller fantastique interprété par Arthur Jugnot et Anaïs Delva.
Sébastien Azzopardi et Sacha Danino passent maître dans l’art de surprendre. Depuis l’incroyable et mérité succès du Tour du monde en 80 jours, le duo d’auteurs signe une autre création décalée. Au Palais-Royal, ils proposent une expérience théâtrale inédite avec La dame blanche. «Nous voulons nous amuser à vous faire peur», expliquent-ils.
Pour ce faire, ils s’inspirent du mythe et livrent un thriller fantastique bien ficelé entre suspense et effets spéciaux. Un soir, Malo (Arthur Jugnot), gendarme d’un village breton, tue par accident sa maîtresse. Il camoufle son corps dans les sous-bois, efface toutes les traces et se lance dans une série de mensonges. Elle – Anaïs Delva – va venir hanter ses nuits.
Un thriller fantastique efficace
Avant même le lever de rideau, la troupe joue avec les nerfs du public. Zombies et spectres déambulent dans la salle, scrutent les spectateurs, s’arrêtent et grognent. Une entrée en matière originale avant de plonger dans le quotidien d’un flic dont la vie bascule dans le paranormal. Mensonge, manifestations surnaturelles, personnages énigmatiques, folie mais aussi scènes de comédie, enquête et coups de théâtre ponctuent ce thriller à rebondissements.
Un mélange des genres dont les auteurs raffolent. Et les comédiens brisent le fameux quatrième mur entre scène et spectateurs avec efficacité. Car, dans ce thriller, les courses-poursuites ont lieu au milieu du public, portées par une troupe dynamique. Arthur Jugnot ne ménage pas ses efforts. Benoît Tachoires et Michèle Garcia excellent en simplet et en vieille dame plus qu’étrange, tandis qu’Anaïs Delva relève le défi de ses deux rôles, la sœur aînée de la défunte et la dame blanche.
La dame blanche, Palais-Royal, Paris 1er. theatrepalaisroyal.com