L'humoriste Sandrine Sarroche joue les prolongations jusqu'au 27 mai au Petit Palais des Glaces dans «La loi du talon».
A l'affiche du Petit Palais des Glaces depuis janvier dans La loi du talon, Sandrine Sarroche poursuit sur sa lancée et prolonge jusqu'à fin mai. Dans ce quatrième one woman show, l'ex-avocate qui a décidé de changer de vie en 2007 revient, cette fois, sur son itinéraire de provinciale arrivée à Paris. Et la pétillante quadra, auteure de déjà trois spectacles, «Je suis Ségolène», «Nos amis les pipoles» et «Il en faut peu pour être heureux», n'a rien perdu de sa plume mordante.
«Je me suis donnée du mal à devenir parisienne, j’ai arrêté de sourire» lance-t-elle avant de caricaturer la bobo «je vote à gauche mais, pas là, je suis à Courchevel».
En une dizaine de tableaux entrecoupés de chansons savoureuses dont elle a le secret osant même un rap féministe bien senti, la comédienne s’appuie sur son parcours - sa première plaidoirie, sa maternité, son premier boulot - pour incarner avec virtuosité une galerie de personnages déjantés. De la bourgeoise bien-pensante mais complètement à côté de la plaque à sa gardienne portugaise hilarante en passant par son adolescente en pleine rébellion, Sandrine Sarroche fait mouche avec l’élégance d’une parisienne et se met, une fois de plus, au service d'un humour intelligent.