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Une association alerte sur certains produits de maquillage fortement déconseillés aux femmes enceintes

L'association a analysé la liste des composants d'une cinquantaine de produits, comme les mascaras, les anticernes et les BB crèmes. L'association a analysé la liste des composants d'une cinquantaine de produits, comme les mascaras, les anticernes et les BB crèmes. [Jacqueline Macou / Pixabay ]

Selon une enquête menée par Wecf France, une association écoféministe qui défend un environnement sain, certains produits de maquillage sont fortement déconseillés aux femmes enceintes.

En mai 2021, les équipes de l'association, qui vient de publier les résultats de son étude, ont acheté 17 BB crèmes, 15 mascaras et 15 anticernes, dans différents circuits de distribution : parfumerie, magasin bio, grande surface et (para)pharmacie. Elles ont ensuite procédé à une lecture d’étiquettes experte, à la recherche d’ingrédients potentiellement problématiques pour la santé et/ou l’environnement.

Bien qu'aucune substance ne soit interdite dans ces produits, une quarantaine sont préoccupantes pour la santé. On y trouve notamment la présence de perturbateurs endocriniens, peu recommandés pour les femmes enceintes et pour les femmes en général. L'enquête montre ainsi que sept perturbateurs endocriniens se trouvent dans les 13 substances qu'elle a classées très préoccupantes. «Ils sont souvent présents en mélange», indique l'association. Des nanoparticules, des allergènes et des microplastiques dans ces produits de maquillage sont également pointés du doigt.

Des ingrédients suspects et pourtant toujours autorisés

Pour établir son rapport, Wecf France s'est appuyée sur les classifications d'une dizaine d'études internationales, qui ont notamment été menées par des agences sanitaires françaises ou encore par l'Agence européenne des substances chimiques. Toutes indiquent des ingrédients suspects mais néanmoins toujours autorisés.

Wecf France demande «que soit accélérée la réglementation par l’Union européenne des 28 perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés utilisés en cosmétique et identifiés par elle comme prioritaires. Depuis un an, les progrès n’ont pas été suffisants», déplore-t-elle.

L'association réclame, en outre, une meilleure identification des substances problématiques dans ces produits de maquillage, notamment par des logos.

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