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Luc Besson dévoile les premières images de son très attendu «Valérian»

A San Diego (Californie), le 21 juillet 2016, Luc Besson et le directeur de la programmation du Comic-Con Eddie Ibrahim.[KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Sa sortie est prévue le 21 juillet 2017, mais Luc Besson a projeté 4 scènes de sa nouvelle superproduction, «Valérian ou la Cité des mille planètes». 

Les 2.000 professionnels présents au Congrès des exploitants de salles de cinéma de Deauville ont pu découvrir des extraits avec Dane DeHaan («Chronicle, The Place Beyond the Pines, Lincoln, Knight of Cups»), Cara Delevignne («Suicide Squad, La face cachée de Margo»), la pop star Rihanna et Ethan Hawke («Born to Be Blue, Boyhood, Before Midnight»).

La musique a été composée par le Français Alexandre Desplat. 

Luc Besson a aussi annoncé la préparation d'un 5e volet de la saga «Taxi», financé par sa société EuropaCorp. 

A lire aussi : La saga «Taxi» va avoir un 5e opus

«Valérian» est adapté de la bande dessinée créée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières en 1967 et vendue à plus de 10 millions d'exemplaires. Le réalisateur français a découvert à ses 10 ans l'histoire de Valérian et Laureline, des agents spatio-temporels, chargés de maintenir l'ordre dans l'univers. Mais des forces invisibles de la cité intergalactique Alpha, où vivent 1.000 espèces différentes, ont bien l'intention de bouleverser l'équilibre. Très populaire, cette bande dessinée aura sa propre exposition à la Cité des sciences et de l'industrie du 13 juin 2017 au 14 janvier 2018.

Tournage à la Cité du cinéma à Saint-Denis

«Le film a été tourné en France, avec des techniciens français, pendant à peu près cent jours, a précisé Luc Besson, 57 ans. Cela a représenté plusieurs millions d'heures de travail, j'en suis très fier.» Mais ce n'était pas gagné. En août 2015, Luc Besson avait voulu délocaliser son tournage en Hongrie, privé de crédit d'impôt en France.

En effet, un film français en langue anglaise ne peut prétendre aux aides pour les films français. Un film étranger avec un producteur français également. Finalement, la ministre de la Culture de l'époque, Fleur Pellerin, avait généralisé le taux de 30% de crédit d'impôt pour le cinéma.

Avec un budget estimé entre 170 et 197 millions d'euros, il fait partie des 50 films les plus chers au monde.

 

 

 

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