Comme chaque année, les chercheurs du Global Drug Survey se sont intéressés à la consommation de drogue à travers la planète, et ont déterminé que les champignons hallucinogènes seraient la moins dangereuse des drogues récréatives.
Ce rapport annuel explique que sur les douze mille personnes ayant pris des champignons hallucinogènes «Psylocybe», seulement 0.2% ont eu besoin d'assistance médicale : un chiffre cinq fois moins élevé que pour la MDMA, le LSD et la cocaïne.
Global Drug Survey 2017 était la plus grosse étude annuelle sur la consommation de drogue, avec presque cent vingt mille participants de cinquante pays différents. En tout, ce sont vingt-huit mille personnes qui ont avoué avoir pris des champignons hallucinogènes au moins une fois dans leur vie. 81.7% d'eux recherchaient «une expérience psychédélique modérée» et «l'enjolivement de l'environnement des intéractions sociales».
Des risques toujours présents
Adam Winstock, le fondateur de Global Drug Survey, ne semble pas surpris. «Les champignons magiques sont l'une des drogues les plus sûres du monde», explique-t-il au Guardian. Selon lui, le seul danger est qu'ils peuvent être confondus avec des champignons toxiques.
Study finds magic mushrooms are the satesf recreational urdg https://t.co/CKnkCsEnnF
— Grauniad Newspepar (@grauniad_news) May 24, 2017
Mais Adam Winstock, qui est également psychiatre spécialisé dans les addictions, ne cherche pas à minimiser les dangers que peut représenter la prise de champignons «magiques» : leur consommation, combinée avec de l'alcool ou «dans un contexte risqué et étranger» peut «augmenter les risques de blessures communes, de panique, de confusion, de désorientation et de peur de devenir fou».
L'une des drogues les plus dangereuses était, selon le rapport, le cannabis synthétique : plus d'un consommateur sur trente aurait contacté une assistance médicale après en avoir consommé.