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La Bayadère, chorégraphie mythique de Noureev, de nouveau à l'Opéra de Paris

Chorégraphié par Rudolf Noureev juste avant sa mort en 1993, le ballet mythique "La Bayadère" revient à l'Opéra National de Paris pour 15 représentations avec une distribution rajeunie.[AFP/Archives]

Chorégraphié par Rudolf Noureev juste avant sa mort en 1993, le ballet mythique "La Bayadère" revient à l'Opéra National de Paris pour 15 représentations avec une distribution rajeunie.

A l'affiche du 7 mars au 15 avril à l'Opéra Bastille, "La Bayadère", un ballet en trois actes initialement conçu par le chorégraphe Marius Petipa, raconte les amours contrariés de la danseuse sacrée Nikiya et du guerrier Solor dans une Inde mystérieuse.

L'étoile Aurélie Dupont notamment incarne Nikiya et Dorothée Gilbert sa rivale Gamzatti, tandis que le Premier Danseur Josua Hoffalt aura pour la première fois le rôle de Solor. Les décors d'Ezio Frigerio et les costumes de Franca Squarciapino sont inspirés des peintures indo-persanes et des orientalistes du siècle dernier.

L'Orchestre de l'Opéra de Paris sera dirigé par Fayçal Karoui.

C'est grâce à Noureev, alors âgé de 23 ans, que le public occidental ébloui par le jeune danseur avait découvert le troisième acte de ce ballet, "Le Royaume des Ombres", au Palais Garnier à Paris à l'occasion d'une tournée de la troupe du Kirov en 1961. Au moment de quitter Paris, Noureev avait demandé l'asile politique.

Devenu Directeur de la Danse à l'Opéra de Paris de 1983 à 1989 après une carrière internationale, Rudolf Noureev inscrit à son répertoire les grands ballets académiques --comme "La Belle au bois dormant", "Casse-Noisette", "le Lac des Cygnes"-- dans des versions inspirées par les chorégraphies originales de Marius Petipa.

"La Bayadère", une pièce majeure de la tradition russe créée au grand Théâtre de Saint-Pétersbourg en 1877 dans une mise en scène grandiose, est la dernière chorégraphie de Noureev. Il remonte le ballet dans son intégralité en s'appuyant sur les notes de Petipa et la partition originale de Ludwig Minkus.

Cette oeuvre, dont l'Opéra de Paris est seul légataire, sera diffusée en direct le 22 mars dans une centaine de salles en France et en Europe, puis en différé dans plus de 300 salles dans le monde, dans le cadre du partenariat avec la société de vidéotransmission par satellite Pathé Live, filiale du groupe Gaumont-Pathé.

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