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Benicio de Toro : « J’ai découvert Frankenstein avant Mickey Mouse »

Benicio del Toro en 2012[Capture d'écran Youtube]

Après avoir incarné Ernesto Che Guevara, Benicio del Toro se met dans la peau d’un loup-garou dans «Wolfman», remake d’un classique de l’horreur, «Le loup-garou». Rencontre avec l’acteur caméléon.

 

Archive – Article publié le 9 février 2010

 

Nourrissez-vous une passion pour les films d’horreur ?

Benicio del Toro : Enfant, j’ai pu voir un grand nombre de classiques de l’horreur comme La momie, Frankenstein, Dracula... Je suis issu d’une famille nombreuse et j’étais l’un des plus jeunes parmi les dix-huit cousins qui composaient mon entourage familial. J’ai donc découvert Boris Karloff (acteur britannique de films fantastiques, célèbre pour son rôle dans Frankenstein, ndlr) avant Mickey Mouse.

 

Vidéo : Bande-annonce de Wolfman

 

 

Wolfman relève-t-il davantage du genre gothique ou du film d’horreur ?

B.d.T. : J’aime bien comparer cette histoire à La belle et la bête, de Jean Cocteau, pour ses côtés aussi réalistes que fantastiques et cauchemardesques. Cela parle aussi de nos tortures intérieures, de ce qui nous ronge. Mais je préfère ne pas trop intellectualiser tout cela, le film reste un divertissement.

 

Comme pour Che, de Steven Soderbergh, vous êtes l’acteur principal et le producteur du film. Comment partagez-vous votre temps entre les deux casquettes?

B.d.T. : En fait, sur le plateau, je me concentre sur mon jeu d’acteur. En tant que producteur, j’interviens en amont du projet. Sur Che, j’ai beaucoup travaillé sur le script, effectué des recherches historiques, donné des idées concernant la musique. Pour Wolfman, j’ai aussi donné mon avis. Je tenais par exemple à privilégier le grimage des acteurs aux interventions numériques.

 

Vidéo : Bande-annonce de Che

 

 

Justement, vous avez dû subir de longues heures de maquillage pour ce rôle...

B.d.T. : Lorsque j’ai appris que nous allions pouvoir travailler avec Rick Baker, qui est un des plus grands maquilleurs au monde, j’ai su que notre projet pouvait vraiment devenir quelque chose de sérieux. Pour le film dont est tiré Wolfman (Le loup-garou de George Waggner, 1941, ndlr), ce fut le grand Jack Pierce qui se chargea des effets spéciaux, reconnaissables entre mille (il a conçu le maquillage pour Frankenstein). Rick Baker a su comprendre ses intentions. J’ai donc subi trois à quatre heures de maquillage pour tourner les scènes où je me change en loup-garou.

 

Anthony Hopkins joue votre père dans le film. Cela vous a-t-il intimidé ?

B.d.T. : J’ai toujours admiré Anthony Hopkins mais c’était, je crois, plus un profond respect que de la timidité. J’ai été époustouflé par la simplicité de son approche du travail d’acteur. Et puis, c’est quelqu’un de très drôle.

 

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