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Virginie Efira : « Enfant, je voulais déjà être comédienne »

Virginie Efira au festival de Deauville en 2010[CC/Georges Biard]

Après un premier essai au cinéma – Le Siffleur (Philippe Lefebvre, 2009) – Virginie Efira a joué dans de nombreuses comédies à succès dont L’amour, c’est mieux à deux (Dominique Farrugia et Arnaud Lemort, 2010) qui confirme son envie de revenir à sa première vocation : la scène.

 

Archive – Article publié le jeudi 6 mai 2010

 

Qui est Angèle, le personnage que vous incarnez dans la comédie « L’amour, c’est mieux à deux » ?

Virginie Efira : Angèle tombe amoureuse de Michel (interprété par Clovis Cornillac, ndlr), qui croit au grand amour. C’est un peu la « girl next door » (« la fille d’à côté »), la bonne copine qui dégage une forme de sympathie. Elle n’a pas peur du ridicule et n’est pas dans une posture de féminité travaillée. Elle est douce, dévouée, courageuse en amour et dans ce qu’elle décide d’entreprendre. Il y a quelque chose d’espiègle, de décomplexé chez elle. C’est une fille assez simple dans ses désirs et naturelle dans sa manière d’être.

 

Avez-vous des points communs avec Angèle?

V. E. : Nous sommes très différentes ! Elle ne se préoccupe pas trop de son physique et ne porterait pas, par exemple, ce type de chaussures (la comédienne désigne ses bottes à talon, ndlr). En revanche, elle a un côté camionneur, comme moi !

 

Parlez-nous de votre collaboration avec les réalisateurs Dominique Farrugia et Arnaud Lemort...

V. E.: Nous avions la chance d’avoir l’auteur et le scénariste sur le même plateau. Pour les questions concernant le texte, nous nous adressions davantage à Arnaud, car c’est lui qui a écrit le scénario. Pour la construction globale de la scène, nous en parlions avec Dominique. Ils se sont bien réparti les tâches et n’ont jamais eu d’avis contradictoires. Arnaud et Dominique ont toujours parlé d’une seule et même voix.

 

Vidéo : Bande-annonce de L’Amour, c’est mieux à deux

 

 

En amour, croyez-vous au hasard comme Michel, dans le film ?

V. E.: Je crois davantage au hasard qu’à Meetic ! Je n’apprécie guère les plans arrangés et les rencontres organisées. J’aime l’idée de tomber amoureuse de quelqu’un sans forcément appartenir au même milieu social ou à la même culture. C’est plus excitant.

 

Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ?

V. E. : Un plaisir physique palpable, la joie de retrouver l’équipe chaque jour sur le plateau. J’étais exactement là où je voulais être. C’est une sensation unique et agréable. Je suis heureuse de la confiance que Dominique et Arnaud m’ont accordée. L’Amour, c’est mieux à deux n’est pourtant que mon deuxième film.

 

Vidéo : Bande-annonce de La Chance de ma vie

 

 

Avez-vous d’autres projets, au cinéma ou sur les planches ?

V. E. : J’ai tourné avec François-Xavier Demaison dans La chance de ma vie, de Nicolas Cuche. Je suis également à l’affiche du long métrage belge, Dignitas, avec Benoît Poelvoorde et Bouli Lanners. Je vais participer à la prochaine réalisation d’Anne Fontaine [Mon Pire cauchemar, ndlr], et je prévois de jouer une pièce classique au théâtre. J’ai donc beaucoup de projets (rires) !

 

Et un retour à la télévision en tant qu’animatrice ?

V. E. : Si on me propose de présenter une émission en direct et de manière exceptionnelle, je serai ravie. Mais je n’ai pas beaucoup d’ambitions à la télévision. En réalité, je n’en ai jamais eu, même si j’ai toujours adoré animer au moment où je le faisais. Mes envies sont davantage liées aujourd’hui au cinéma, au théâtre, à la fiction, voire à la réalisation ou à l’écriture.

 

Appréhendiez-vous votre passage du petit au grand écran ?

V. E. : Au départ, cela a nourri chez moi un gros complexe. Je ne parlais jamais de mes années passées au conservatoire. Je craignais que cette envie soit perçue comme un désir superficiel. Pourtant, quand j’ai quitté la télévision, j’étais prête à tenter l’aventure. Cela correspondait pleinement à mes désirs les plus profonds. Enfant, je voulais déjà être comédienne. Et je pense qu’il faut écouter sa voix intérieure pour trouver une place dans laquelle on se sent bien, quitte à se tromper. J’aime être en constante évolution, rencontrer des gens nouveaux sans jamais tomber dans la routine.

 

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