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La restauration d'un tableau de Murillo fait rire Twitter

Un résultat improbable à la suite non pas d'une, mais de deux restaurations successives... [Capture Twitter /@bexisnuts].

L'intention était sans doute bonne, le résultat beaucoup moins. Alors qu'il avait payé 1.200 euros à un restaurateur d'art pour que l'Immaculée Conception, peinte par l'artiste baroque Murillo retrouve ses traits d'antan, un collectionneur d'art espagnol a dû se rendre à l'évidence : le travail ne s'est pas du tout déroulé comme prévu.

Le visage de la Vierge Marie, Sainte patronne du Portugal, de la Corse et des Etats-Unis, est en effet devenu tout simplement méconnaissable.

Bien évidemment, le propriétaire du tableau, un collectionneur d'art privé de la région de Valence au sud de l'Espagne, a demandé des explications lorsqu'il a vu le résultat.

C'est ainsi qu'il a appris que l'oeuvre de Bartolomé Esteban Murillo avait fait l'objet non pas d'une, mais de deux restaurations.

Lorsqu'il s'est aperçu que son travail était catastrophique, le restaurateur amateur avait en effet appelé à la rescousse un professionnel. Mais les ravages étaient si profonds que ce dernier n'a lui non plus pas pu faire grand-chose.

Ce qui a provoqué une grosse colère chez Fernando Carrera, professeur à l’École galicienne de conservation et de restauration, comme il l'a raconté au quotidien britannique The Guardian.

«Je ne pense pas que cet homme, ou ces personnes, devraient être appelés restaurateurs. Soyons honnêtes : ce sont des maladroits qui font tout dérailler. Nous voyons cela se produire encore et encore. Et cela continue», a déclaré l'artisan qui appelle le gouvernement à investir davantage dans la conservation de son patrimoine culturel. 

Reste qu'en attendant, il n'en fallait bien sûr pas plus pour que l'oeuvre, à jamais improbable, ne déclenche une avalanche de moqueries et autres fous rires sur les réseaux sociaux et sur la toile.

Cette histoire n'est d'ailleurs pas sans rappeler d'autres projets de restauration qui, après avoir échoué, sont eux aussi passés à la postérité.

C'est le cas, notamment, de la désastreuse restauration de la fresque «Ecce Homo». En 2012, une dame âgée de Borja, en Espagne également, avait en effet décidé de rafraîchir cette peinture murale d'Elias Garcia Martinez.

Mais, là encore, le résultat était complètement raté. Le visage de Jésus-Christ ressemblant davantage à celui d'un singe plutôt qu’à un homme.

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