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«L'Arnacœur» : voici 5 anecdotes à savoir sur la comédie romantique

Ce long-métrage raconte le coup de foudre - plutôt atypique - entre Alex et la belle Juliette. [© Universal Pictures International France]

Diffusé ce lundi soir, à 21h05, sur M6, «L’Arnacœur» qui a attiré près de quatre millions de spectateurs lors de sa sortie en 2010, réunit le couple glamour Vanessa Paradis et Romain Duris. Voici cinq anecdotes à découvrir sur cette comédie romantique de Pascal Chaumeil.

Jean Dujardin aurait pu incarner le rôle-titre

Avant de se tourner vers Romain Duris pour jouer le rôle d’Alex, briseur de couple professionnel, le réalisateur avait songé à l’acteur Jean Dujardin, dont une photo où il apparaît dans la peau d’OSS 117 dans le troisième volet de la saga, a été dévoilée ce week-end. Mais son choix s’est finalement tourné vers l’interprète de Xavier dans «L’Aubergne espagnole». «Je rêvais d'un acteur naturellement glamour. Je ne voulais pas avoir à créer un pouvoir de séduction par des artifices de scénario. Peu de comédiens de sa génération ont son charisme. Les films de Cédric Klapisch dans lesquels il a joué prouvent aussi que Romain (Duris) est fait pour la comédie», expliquait Pascal Chaumeil au moment de la sortie en salles du long-métrage.

La guingette «Chez Gégène» a servi de décor

La scène pendant laquelle Vanessa Paradis et Romain Duris reprennent la célèbre chorégraphie de «Dirty Dancing» et le fameux porté, reste l’une des plus emblématiques de «L’Arnacœur». Cette séquence a été tournée dans la guinguette «Chez Gégène» située à Joinville-le-Pont, près des bords de Marne. Fondé par Eugène Favreux, le restaurant a été l’un des endroits les plus prisés du cinéma français, et immortalisé dans la chanson de Bourvil, «A Joinville-le-Pont», sortie en 1952.

Un scénario inspiré d’une histoire vraie

Beaucoup de récits au cinéma proviennent de souvenirs ou d’histoires vécues par certains membres de la production. La preuve avec «L’Arnacœur» qui s’inspire de la vie du scénariste Laurent Zeitoun. «Ma cousine germaine était amoureuse d'un garçon méprisable qui la rendait malheureuse. Il avait fait tatouer le prénom de son ex sur son bras et clamait qu'il l'aimait encore ! (Mon oncle) m'a dit : "Il faut lui présenter un mec bien qui lui ouvrira les yeux." En rigolant, je lui ai répondu : "Paie un comédien de la ligue d'improvisation et explique-lui ce qu'aime ta fille !" (...) L'idée du métier de briseur de couples vient de là !"», a-t-on appris en parcourant le dossier de presse du film.

Une première réalisation pour le regretté Pascal Chaumeil

Cette comédie romantique est le premier long-métrage du cinéaste, lui qui a commencé sa carrière dans l’ombre en tant qu’assistant-réalisateur de Régis Wargnier sur le tournage de «Je suis le seigneur du château» sorti en 1989. Luc Besson l’a ensuite engagé comme premier assistant pour les besoins du long-métrage «Léon». Les deux hommes se retrouveront pour «Le cinquième élément» (1997) et «Jeanne d’Arc» (1999). Après «L’Arnacœur», Pascal Chaumeil, né le 9 févier 1961, a réalisé «Un plan parfait» avec Diane Kruger et Dany Boon en 2012, et «Un petit boulot» pour lequel il a retrouvé Romain Duris. Un film qu’il a réussi à terminer avant de succomber à un cancer le 27 août 2015, à l’âge de 54 ans.  

Un remake américain avait été évoqué

Le succès de cette production qui est repartie avec le prix spécial du jury au festival du film français Col Coa à Los Angeles en 2010, n’a pas laissé les Américains indifférents. Un remake a longtemps été dans les tuyaux. Co-auteur de la série «Damages», Jeremy Doner devait se charger de la réécriture de cette histoire d’amour pour le marché outre-Atlantique. Et le nom de Bradley Cooper avait été évoqué pour reprendre le rôle de Romain Dury. On attend toujours de voir à quoi pourrait ressembler «Heartbreaker»…

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