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Confinement : ces sorties de films en VOD à ne pas rater en novembre

Le film «L'homme du président» représentera la Corée du Sud aux Oscars 2021.[© capelight pictures OHG]

Avec la fermeture des salles de cinéma en raison de l’épidémie de coronavirus, les amateurs de comédies et de thrillers, de nouveau confinés, privilégient la vidéo à la demande. Voici une sélection des longs-métrages à regarder à la maison en novembre.

«Les Parfums», de Grégory Magne

Dans ce film où tous les sens sont mis en éveil, il est question d’une rencontre entre une femme perçue comme une diva en raison de son attitude hautaine, et un homme grincheux au cœur tendre.

Anne Walberg (Emmanuelle Devos) exerce la profession de nez, et a travaillé pour de prestigieuses maisons de parfumerie. Mais souffrant d’une maladie qui lui a fait perdre l'odorat, elle connaît de nombreuses déconvenues dans son travail. Alors qu’elle doit se rendre en province, Anne fera équipe avec son chauffeur, Guillaume (Grégory Montel, actuellement dans la série «Dix pour cent»), qui se bat pour obtenir la garde partagée de sa fille et manque cruellement de confiance en lui. Entre rires et larmes, ces deux êtres vont s’apprivoiser et s’entraider.

«L’ombre de Staline», d’Agnieszka Holland

La réalisatrice polonaise a choisi de parler de l’Holodomor, l’extermination par la faim de la population ukrainienne en 1932-1933 par le régime soviétique, à travers l’histoire vraie du journaliste britannique Gareth Jones. Après avoir rencontré Adolf Hitler, alors nouveau chancelier allemand, le jeune homme passionné et honnête décide de partir à Moscou dans l’espoir d’interviewer Staline grâce à un réseau présent dans le pays.

Mais Gareth Jones découvre avec effroi que ses alliés sont souvent corrompus et que la vérité est tout autre. Surveillé jour et nuit, il prend la fuite et se retrouve plongé dans l’horreur des campagnes où il se fait le témoin des atrocités des hommes.

«Tout simplement noir», de Jean-Pascal Zadi et John Wax

Avec près de 700.000 spectateurs, le long-métrage sorti le 8 juillet au cinéma et qui réunit un casting de haut vol (Fary, Ramzy Bedia, Jonathan Cohen, Mathieu Kassovitz, Claudia Tagbo, JoeyStarr...), fut un succès critique et public.

Avec des punchlines hilarantes et le plein d’autodérision, cette comédie sur le communautarisme qui dénonce le racisme ordinaire, suit à la manière d'un faux documentaire le combat de JP, acteur raté, qui rêve d'organiser la première marche de contestation noire en France.

«Le coupable idéal», de Mikael Hafstrom

Un thriller glaçant et captivant tout droit venu de Suède. Quand il commence son enquête sur une série de crimes perpétrés par le tueur en série Thomas Quick, le journaliste Hannes Rastam est loin de se douter qu’il s’apprête à révéler l’un des plus gros scandales judiciaires du pays. Un film sur un homme prêt à tout pour découvrir la vérité, et dont la trame est inspirée d’une histoire vraie.

«L’homme du président», de Min-ho Woo

Après «Parasite» de Bong Joon-jo qui a remporté un succès sans précédent, ce sera au tour de ce thriller politique de représenter la Corée du Sud aux Oscars en 2021.

D’un esthétisme à couper le souffle et d’une mise en scène parfaitement maîtrisée, cette pépite plonge les (télé)spectateurs au cœur de la Corée dirigée par le président et militaire Park Chung-hee à la fin des années 1970. Kim Gyu-Pyeong, un brillant commandant de la KCIA (agence de renseignements du pays), découvre les manigances du pouvoir grâce à l’œuvre de son prédécesseur.

«Eté 85», de François Ozon

Après avoir fait polémique en 2019 avec son film «Grâce à Dieu», qui dénonçait la pédophilie au sein de l’Eglise catholique, François Ozon signe une romance tragique adaptée de «La danse du coucou», roman d’Aidan Chambers que le réalisateur de «8 femmes» souhaitait porter à l’écran depuis des années.

En 1985, alors que les jeunes portent des jeans et des bandanas, et écoutent The Cure, Alexis (Félix Lefebvre), un fils d’ouvrier obnubilé par la mort, rencontre le beau et charismatique David (Benjamin Voisin) après une sortie en mer qui aurait pu mal tourner. Les deux adolescents, devenus amants, vont vivre intensément, passionnément... dangereusement. Derrière cette belle histoire d’amour avec Valeria Bruni Tedeschi, Isabelle Nanty et Melvil Poupaud, François Ozon y ajoute une bonne dose de thriller.

«Divorce club», de et avec Michaël Youn

«La principale cause du divorce, c’est le mariage !», peut-on entendre dans le troisième film de Michaël Youn («Fatal», «Vive la France»), auréolé du Grand Prix du Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez en janvier et inspiré de sa propre rupture avec l’actrice Isabelle Funaro. Ben Cathala (Arnaud Ducret) est amoureux de sa femme… mais apparemment, ce n’est plus réciproque.

Trompé (aux yeux, et surtout aux oreilles de tous) puis plaqué, il tombe dans une profonde dépression. Jusqu’au jour où le quadra retombe sur Patrick (François-Xavier Demaison), un ancien pote lui aussi divorcé qui l’invite à venir vivre chez lui. Une villa luxueuse où chaque pièce cache un bar et où tous les êtres en manque d’amour vont se retrouver pour faire la fête et profiter du célibat sur une bande-son de «Kool and the Gang».

«Voir le jour», de Marion Laine

«Fascinées» par le témoignage de la musicienne, chanteuse et ancienne auxiliaire de puériculture Julie Bonnie, la réalisatrice Marion Laine et sa productrice Marine Arrighi ont souhaité adapter son roman «Chambre 2» sur grand écran, tout en s’éloignant de «la noirceur du livre». En résulte une œuvre bouleversante portée par Sandrine Bonnaire et toute une galerie d’actrices (Aure Atika, Sarah Stern, Brigitte Roüan, Kenza Fortas). Une comédie dramatique qui prône l’entraide et l’humanité, mais qui met aussi en lumière - sans tomber dans le pathos - un système hospitalier qui prend l’eau malgré la ténacité de son personnel.

Dans «Voir le jour», il est question de Jeanne qui travaille comme auxiliaire dans une maternité de Marseille, et élève seule sa fille Zoé, 18 ans. Si elle s’est donnée pour mission d’épauler les mères et leurs enfants quitte parfois à s’oublier, cette femme courageuse n'aura pas d'autre choix que de régler ses problèmes personnels et reconstruire sa vie.

«Scooby !», de Tony Cervone

Sorti cet été au cinéma et disponible dès le 18 novembre en VOD, ce long-métrage d’animation va sans aucun doute plaire aux enfants - et aux «grands enfants» nostalgiques - qui assisteront à la rencontre entre bébé Scooby et Sammy, avant qu’ils ne forment la Mystère & Cie. Avec les apprentis enquêteurs Velma, Daphné et Fred, ces copains vont devoir affronter de nouveaux ennemis. Au détour de ces aventures, on apprendra que le dogue allemand est issu d’une noble lignée et voué à un destin incroyable.

«Scooby-Doo dégage une part de magie. La série a été créée il y a plus de cinquante ans et fait partie intégrante de notre culture. Dans ce film spectaculaire et délirant, non seulement Scooby-Doo est le protagoniste des scènes d'action et de comédie, mais c'est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui», explique le réalisateur Tony Cervone.

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