En direct
A suivre

César 2021 : Albert Dupontel triomphe et décroche sept récompenses avec son film «Adieu les cons»

L'acteur et cinéaste avait déja reçu le César du meilleur réalisateur en 2018 pour «Au revoir là-haut».[© Jérôme Prébois – ADCB Films]

Avec sept récompenses, Albert Dupontel est le grand gagnant de la 46e cérémonie des César qui se tenait ce vendredi soir à l’Olympia, à Paris. S’il n’était pas présent à cette grand-messe du cinéma français, le réalisateur a néanmoins remporté pour la première fois de sa carrière le César du meilleur film pour «Adieu les Cons».

Cette comédie, qui a vu son destin en salle brisé par le deuxième confinement après avoir rassemblé 700.000 spectateurs en une semaine, a fait carton plein. Outre le César du meilleur film, «Adieu les cons» a obtenu celui du meilleur second rôle masculin, a été le choix des lycéens et a valu à Albert Dupontel celui du meilleur réalisateur, récompense qu'il avait déjà obtenue en 2018 pour «Au revoir là-haut».

 

«Adieu les cons», c'est ainsi que se termine le message pré-enregistré par JB (Albert Dupontel lui-même), à l'attention des collègues de l'obscure administration où il travaille, avant de se tirer une balle dans la tête. Mais perdant parmi les perdants, JB rate même son suicide : la balle passe à côté, traverse la cloison et finit sa course dans l'open space.

A quelques mètres de Suze Trappet (Virginie Efira), malade en phase terminale qui n'a qu'un souhait avant de mourir: retrouver un fils auquel elle a donné vie sous X, à l'adolescence. Il accepte de l'aider et leur duo deviendra trio lorsque les rejoindra un archiviste aveugle, M. Blin, interprété par l'un des acteurs fétiches de Dupontel, Nicolas Marié.

Encore une fois chez le perfectionniste auteur de «Bernie» et de «9 mois ferme», aucun détail n'est laissé au hasard, surtout s'il peut être l'objet d'une blague, acide de préférence : si M. Blin a perdu ses yeux, c'est à cause d'un tir de LBD et il en a développé une hantise de la police, objet de gags récurrents.

Sans temps mort, le film suit pendant une heure et demie la quête désespérée du trio, menée par une Virginie Efira déterminée. Jusqu'à un final dans lequel Dupontel n'hésite pas à injecter une dose inattendue de romantisme, puis de tragique.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités