En direct
A suivre

«Cruella», «Minari», «Tokyo Shaking» : ces 3 films à découvrir dès ce mercredi 23 juin

Emma Stone incarne la jeune Cruella. [© Disney Enterprises]

Le retour de la méchante «Cruella» avec le duel Emma Stone-Emma Thompson, le drame familial «Minari» qui fut maintes récompensé lors de prestigieuses cérémonies du 7e art, et le film «Tokyo Shaking» porté par Karin Viard... voici trois longs-métrages à voir au cinéma dès ce mercredi 23 juin.

«Cruella», de Craig Gillespie

La plus rebelle des héroïnes de Disney revient sur grand écran dans un long-métrage en prises de vues réelles. Après Glenn Close, c’est au tour d’Emma Stone d’incarner la célèbre Cruella d’Enfer du dessin animé «Les 101 dalmatiens» qui, dans cette production signée Craig Gillespie, n’est encore qu’une jeune styliste aussi ambitieuse que machiavélique prénommée Estrella. Aidée de ses amis Jasper et Horace, celle qui a perdu sa mère dans des circonstances tragiques va s’opposer à la baronne von Hellman (Emma Thomp­son), aux faux airs de Miranda Priestly dans «Le diable s’habille en Prada».

Un face-à-face haut en couleur de reines de la mode, servi par un duo d’actrices épatantes qui évoluent dans le Londres punk des années 1970. Coup de chapeau à la bande originale et aux costumes époustouflants que porte la protagoniste au fur et à mesure qu’elle s’émancipe et se transforme. «Cruella d’Enfer est sans doute la plus emblématique des méchantes de Disney, car elle est merveilleusement diabolique. Elle est extravagante, hyper branchée, grandiloquente, manipulatrice, sournoise, et de toute évidence totalement excentrique. Elle a toutes les qualités d’un personnage que l’on adore détester. Elle est en quelque sorte l’Hannibal Lecter de Disney. Nous nous sommes demandé pourquoi elle est devenue la Cruella que tout le monde connaît», explique le producteur Andrew Gunn.

«Minari», de Lee Isaac Chung

Après «Parasite» de Bong Joon-ho, un autre film en langue coréenne a séduit le cinéma hollywoodien, raflant notamment l’oscar du meilleur second rôle féminin pour l’actrice Youn Yuh-jung. Dans «Minari», drame social et chro­nique familiale, elle incarne une grand-mère fantasque qui rejoint les siens installés dans un mobil-home précaire dans l’Arkansas des années 1980. Tout en souhaitant respecter les traditions de leur pays d’origine, ces immigrés asiatiques tentent de se frayer un chemin dans cette Amérique rurale et de s’intégrer. Malgré l’optimisme du père, joué par Steven Yeun («Burning», «Walking Dead»), qui s’évertue à assouvir ses rêves de fermier, cette famille est confrontée au racisme et survit grâce à des petits boulots.

Une histoire bouleversante et pleine d’humanité, qui tient son nom d’une plante aromatique qui nécessite quelques années avant de prendre racine. Le réalisateur américain d’origine sud-coréenne Lee Isaac Chung a souhaité porter à l’écran une partie de son enfance. Le résultat est à la hauteur du courage de ses héros.

«Tokyo Shaking», d’Olivier Peyon

Fukushima en trame de fond. Alors qu’elle évolue dans un monde d’hom­mes en tant que banquière à Tokyo, Alexandra (Karin Viard) est tiraillée entre ses obligations professionnelles et sauver sa vie de famille. Surtout quand une catastrophe nucléaire menace la capitale nippone. Entre les informations transmises par son mari ou son voisin et les directives de sa direction, cette femme ne sait plus trop à quel saint se vouer. Dix ans après la catastrophe, «Tokyo Shaking», qui s’appuie sur le témoignage d’une amie du cinéaste Olivier Peyon, brosse un portrait contrasté de cette époque du point de vue des expatriés et des Japonais.

En bonus...

Les amateurs de films d'espionnage et de biopics prendront un immense plaisir à regarder «Un espion ordinaire», avec Benedict Cumberbatch, qui aborde l'histoire vraie de Greville Wynne, un simple représentant approché par la CIA pour intégrer le programme nucléaire soviétique pendant la Guerre froide. Sa source russe s’appellera Oleg Penkovsky, alias «Ironbark». Et l'aventure ne sera pas de tout repos.

Ceux qui préfèrent les drames opteront pour «Ibrahim», premier film de l’acteur Samir Guesmi - primé en 2020 au Festival du film francophone d'Angoulême - qui s'intéresse aux relations complexes entre un père et son fils. Poignant, saisissant, bouleversant.

Aussi à l'affiche, la comédie musicale «D'où l'on vient» de Jon M. Chu, la comédie «Opération Portugal», le drame «Gagarine», ou encore le documentaire «Indes Galantes».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités