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Festival de Cannes : qui fabrique la célèbre Palme d'or ?

Une Palme d'or polie dans les ateliers de Chopard, à Genêve, en 2009. Une Palme d'or polie dans les ateliers de Chopard, à Genêve, en 2009. [FABRICE COFFRINI / AFP]

Le célèbre trophée n'a pas toujours eu la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Depuis 1946 et la première édition du Festival de Cannes, plusieurs créateurs se sont succédé.

Jusqu'en 1954, les lauréats se voyaient remettre un diplôme ainsi qu'une œuvre d'un artiste contemporain en guise de trophée. En 1954, les organisateurs du festival lancent un concours pour créer un trophée en forme de palme, symbole de la ville de Cannes. C'est finalement l'œuvre de la joaillière française Lucienne Lazon qui est choisie.

De 1964 à 1975, la Palme d'or est temporairement abandonnée pour revenir à l'ancienne formule. Ce n'est que dans les années 80 que la Palme d'or devient le symbole iconique du festival.

Chopard, partenaire officiel du festival

En 1998, la maison de haute joaillerie suisse Chopard se voit confier la réalisation d'une nouvelle Palme d'or. Sous l'oeil aiguisé de Caroline Scheufele, cinéphile passionnée et alors coprésidente de la marque Chopard, le trophée se refait une beauté.

Délicatement courbée, la tige est ornée de 19 feuilles et forme à sa base un cœur, symbole de la maison Chopard. Exit le plaqué or de l'ancien trophée, remplacé par 118 grammes d'or 18 carats. Fini le socle en plexiglas, qui laisse place à une bloc en cristal de roche. Depuis 2014, l'or servant à la fabrication de la Palme est certifié «Fairmined», un label qui garantit son origine éthique.

En 2017, à l'occasion de la 70e édition du festival de cannes, la Palme d'or s'est parée de 167 diamants. Partenaire officiel du festival, Chopard est aussi à l'origine du trophée Chopard, remis aux révélations féminines et masculines du cinéma international depuis 2001.

Aux origines de la palme

Avant d'être représentée sur le blason de la ville, la palme a d'abord été l’emblème de l’abbaye de Lérins, fondée sur une île au large de Cannes par saint Honorat au IVe siècle.

Selon la légende, le lieu était infesté par les serpents. Saint Honorat aurait prié Dieu de nettoyer le terrain pour qu'il puisse s'y établir. D'immenses vagues auraient alors recouvert l’île et chassé les serpents, sous les yeux de Saint Honorat, réfugié au sommet d'un palmier.

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