En direct
A suivre

Jamel Debbouze évoque le prénom de ses enfants et ne veut «pas croire que la France soit raciste»

Jamel Debbouze donne son analyse des élections présidentielles. [Alberto PIZZOLI / AFP]

Invité hier dimanche 3 juillet de Sept à Huit dans le cadre du portrait de la semaine, Jamel Debbouze est revenu sur les prénoms de ses enfants Léon Ali et Lila Fatima Brigitte. L’occasion également pour l’humoriste et époux de Mélissa Theuriau de donner son interprétation des élections présidentielles. «Je ne veux pas croire que la France soit raciste», insiste-t-il.

Interrogé par la journaliste Audrey Crespo-Mara sur les prénoms que son épouse et lui-même ont choisi de donner à leurs enfants, et les réactions que ce choix a provoqué au sein de l’opinion publique, Jamel Debbouze a expliqué ce choix symbolique.

Revenant sur le prénom de sa fille Lila Fatima Brigitte, il raconte : «Lila Fatima Brigitte, c’est le prénom de ma mère et de ma belle-mère. Moi, je suis profondément français. Corps et âme», a expliqué l’artiste. Avant d’ajouter : «Ce que j’ai fait à travers ça, c’est déjà aimer ma femme et créer une famille. Je suis né France, je suis français et c’est la résultante de tout ça», a souligné l’humoriste de 47 ans, qui ne compte pas entrer dans des débats stériles. «Je comprends que l’opinion publique a son avis et qu’elle dit ce qu’elle veut, quand elle veut, au moment où elle doit le dire. Après quand d’autres en font le commerce pour nous diviser, pour nous monter les uns contre les autres, c’est ridicule. Je ne rentre pas là-dedans du tout», a souligné Jamel Debbouze

«Je ne veux pas croire que la France soit raciste»

Revenant sur les élections présidentielles et le score du rassemblement national, Jamel Debbouze se veut optimiste. «Les dernières présidentielles, on avait l’impression qu’un Français sur deux était raciste parce qu’ils ont voté le Pen… mais moi je suis convaincu que la France n’est pas raciste», explique Jamel Debbouze.

Selon lui, ce résultat met en lumière «un vote de misère », «une plainte contre Macron». Un vote qui exprime «combien c’est anormal cette mauvaise répartition des richesses ». Et d’insister : «Je ne veux pas croire que la France soit raciste.  Ça m’est impossible de penser ça.»

L’humoriste qui a fait le tour de l’Hexagone des dizaines de fois, comme il le rappelle, espère enfin que le fait de monter les gens les uns contre les autres ne sera plus un sujet pour ses enfants. «Nos grands-parents et nos parents ont passé leur temps à essayer de rassurer cette France, qui est une vieille dame qui a juste peur, un peu. Il faut juste la rassurer» explique l’artiste avant de conclure : «J’espère que ce ne sera plus du tout un sujet pour Léon, qui s’appellera en cachette Ali», note-t-il entre sérieux et humour.  

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités