Alors que l'on commémore ce jeudi 4 août les 60 ans de la disparition de Marilyn Monroe, l’auteure Joyce Carol Oates, qui a consacré un livre à l'icône, a déclaré qu'elle avait fini «quasiment sans le sou à la fin de sa vie».
«Elle a gagné beaucoup d'argent pour les hommes... mais pas beaucoup pour elle-même». C’est ainsi que Joyce Carol Oates a parlé de Marilyn Monroe, lors d'une discussion au festival du film fantastique de Neuchâtel (Suisse), qui s'est achevé début juillet.
L’auteure de 84 ans, qui a écrit un récit fictif de la vie de Monroe dans son roman «Blonde», adapté en film par Netflix, a, selon les propos rapportés par Variety, déclaré que Marilyn Monroe «ne possédait pas assez d'argent pour des funérailles convenables», lorsqu'elle est décédée d'une overdose à son domicile de Los Angeles le 4 août 1962, des funérailles qu’organisera son ex-mari, Joe DiMaggio.
«En vieillissant, Marilyn se voyait encore confier ces rôles qu'une jeune starlette jouerait et elle se sentait humiliée. Vous ne pouvez pas continuer à jouer cette blonde stupide à l'approche de l'âge de 40 ans», a ajouté l’écrivaine. «Certaines personnes disent qu'elle s'est suicidée. Je ne pense pas forcément ça. Je pense qu'elle est peut-être morte de quelque chose comme un désespoir extrême», considère-t-elle.
Décédée d'une surdose de barbituriques à son domicile de Los Angeles, l’actrice, qui avait dénoncé les monstres d’Hollywood bien avant #MeToo, avait été retrouvée sur son lit, près de bouteilles d’alcool vides et de médicaments.