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Cinéma : Pourquoi faut-il aller avoir «Les Cinq Diables», avec Adèle Exarchopoulos ?

Révélée en 2017 grâce à «Ava», film sur une adolescente malvoyante, Léa Mysius est de retour derrière la caméra avec «Les cinq diables», au cinéma le 31 août.

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2022, «Les cinq diables», de Léa Mysius, est attendu dans les salles obscures le 31 août. Ce film mystique suit Vicky, joué avec une grande justesse par Sally Dramé, une petite fille métisse solitaire à l’odorat surdéveloppé. Elle est capable de sentir et de reproduire toutes les odeurs de son choix, qu’elle collectionne soigneusement dans des bocaux.

Dans l’un d’eux, elle a enfermé celle de sa mère, Joanne, ancienne Miss France devenue maître nageuse, campée par Adèle Exarchopoulos, remarquable dans ce rôle, ainsi que celle de la sœur de son père, Julia (Swala Emati), de retour après de longues années d’exil.

Grâce à l’odeur de cette dernière, Vicky va alors être transportée dans le passé secret de ses parents et s’interroger sur son existence. «Est-ce que tu m’aimais avant que j’existe ?», demande notamment Vicky à sa mère, après avoir découvert que cette dernière a toujours aimé d’un amour ardant sa tante, et non son père, Jimmy (Moustapha Mbengue).

Léa Mysius signe une belle fresque intimiste autour des vies manquées et des obsessions humaines. Ce drame pénétrant, où le fantastique s’impose plus comme un moyen qu’une fin, invite le spectateur à réfléchir sur ses propres choix, et sans pour autant exclure les hommes, rend hommage aux femmes, puissantes. Sans contexte, «Les cinq diables» confirme le talent de cette jeune cinéaste de 33 ans.

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