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Woody Allen vient de finir le tournage de son 50e film à Paris, une «ville qui l'inspire»

Le 50e film de Woody Allen sera tourné à Paris et en français. Le 50e film de Woody Allen sera tourné à Paris et en français. [© Miguel MEDINA / AFP]

En octobre, Woody Allen a installé son plateau de tournage à Paris, pour y tourner son 50e film. «Un film policier, une histoire sérieuse de crime et de châtiment», selon les mots du réalisateur américain qui s'est confié à ce sujet ce dimanche 20 novembre dans le JDD.

Le 50e – et peut-être dernier – film de Woody Allen sera à nouveau parisien. Après avoir annoncé cet été son ambition de tourner un nouveau film à Paris, le réalisateur new-yorkais de presque 87 ans est venu le tourner dans la capitale au cours du mois d'octobre. Principalement dans le 5e arrondissement, et ce, en toute discrétion.

Un film policier [...] de crime et de châtiment

«Un film policier, une histoire sérieuse de crime et de châtiment», explique-t-il ce dimanche dans le JDD, après avoir annoncé quelques mois plus tôt le tournage d'un «polar amoureux et vénéneux». A l'époque, il évoquait un film dans la même veine que «Match Point», l'un de ses plus grands succès.

Un premier film tourné entièrement en français, langue qu'il ne maîtrise pas, mais que parle couramment sa fille Manzie. Elle qui a été élevée par des nounous françaises a donc naturellement été son assistante durant le tournage «J'ai d'abord pensé faire jouer cette nouvelle histoire par des acteurs américains. Mais je me suis dit : "Et pourquoi je ne la tournerais pas en français ?"», se souvient-il aujourd'hui.

Pour le réalisateur américain, ce film est surtout la concrétisation d'un projet «vieux de deux ans», qui avait été sans cesse «repoussé à cause du Covid». Et si le casting était resté bien secret ces derniers mois, Woody Allen n'a pu cacher plus longtemps ses acteurs 100 % français. A l'écran, se retrouveront donc Melvil Poupaud, Niels Schneider, Lou de Laâge ou encore Valérie Lemercier.

Paris, «cette ville qui m'inspire»

Quant à savoir pourquoi a-t-il à nouveau choisi Paris, 10 ans après la sortie de Minuit à Paris (2011), le réalisateur confie ce dimanche dans le JDD que «toutes les excuses sont bonnes pour passer du temps dans cette ville qui m'inspire». Et de se livrer : «j'ai toujours rêvé d'être un cinéaste européen, et la plupart des films qui m'ont donné envie de faire ce métier étaient français».

Une déclaration d'amour à la France et au public français, qui a toujours été au rendez-vous. «Quand j'ai osé des projets plus expérimentaux, ils m'ont davantage suivi et encouragé que le public américain», se rappelle en effet le cinéaste, qui se fait discret dans les médias depuis qu'il est accusé d'agression sexuelle par sa fille adoptive Dylan Farrow.

«Faire un film en France est une façon de dire merci», estime-t-il, sans évoquer pour autant son désamour pour son pays d'origine. Lui espère surtout que ce nouveau film «sera réussi», «même si on ne peut jamais rien prédire avant le montage...», conclut-il.

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