En direct
A suivre

Tom Hanks : Philadelphia, Forrest Gump, Seul au monde... voici la liste de ses 10 meilleurs films

La star hollywoodienne de 66 ans a tourné dans plus de 120 longs-métrages et séries. [© Dia Dipasupil / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Avec deux Oscars et plus de quarante ans de carrière, Tom Hanks est l’un des acteurs les plus populaires du cinéma hollywoodien. Alors qu’il sera à l’affiche de la comédie dramatique «Le pire voisin au monde» le 1er février, retour sur dix de ses meilleurs rôles au cinéma.

«Big», de Penny Marshall (1988) 

Après un premier rôle dans la série «La croisière s’amuse» et une prestation remarquée dans le film «Splash» de Ron Howard, Tom Hanks décroche une nomination aux Oscars pour sa performance dans la comédie «Big». Celui qui jouera l'année suivante dans «Les banlieusards» incarne un garçon de 12 ans qui fait le vœu de grandir lors d’une virée à la fête foraine. Le lendemain matin, il se réveille dans le corps d’un homme et doit gérer - comme il le peut - toutes les problématiques d’un adulte. C’est dur, dur, dur d’être un grand !

«Philadelphia», de Jonathan Demme (1994)

Pour Tom Hanks, il y aura un avant et un après «Philadelphia». Cantonné à des rôles dans des comédies ou des romances telles que «Nuits blanches à Seattle» avec Meg Ryan, l’Américain fait sensation dans la peau d’Andrew Beckett, un brillant avocat homosexuel et séropositif, pourtant renvoyé de son cabinet. Avec l’aide d'un confrère, joué par Denzel Washington, il tentera de prouver qu’il est victime de discrimination. Ce film marque une rupture dans la carrière de Tom Hanks, qui recevra l’Oscar du meilleur acteur. Bruce Springsteen remportera, quant à lui, l’Oscar de la meilleure chanson pour «Streets of Philadelphia». 

«Forrest Gump», de Robert Zemeckis (1994)

«La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber». C’est par cette réplique - devenue culte - qu’assis sur un banc, Forrest Gump raconte à des inconnus ses 1001 vies au cours desquelles il a croisé des personnalités aussi célèbres que John Lennon et Richard Nixon, et fut le témoin d’événements historiques comme la guerre du Vietnam. Avec ce rôle d’homme un peu simplet mais très attachant, Tom Hanks touche en plein cœur et décroche en 1995, pour la deuxième année consécutive, l’Oscar du meilleur acteur, lui permettant ainsi d’atteindre une renommée internationale. Au total, le film remportera six statuettes. 

«Apollo 13», de Ron Howard (1995)

Plus que l’Américain moyen, il devient le héros américain moyen. Dans «Apollo 13», drame pour lequel il retrouve le réalisateur de son premier film, Tom Hanks, qui joue l’astronaute Jim Lovell, prend les commandes de la fameuse mission dont l’échec a tenu l’Amérique en haleine en 1970. En France, le film a attiré plus de deux millions de spectateurs en salles lors de sa sortie. Et ce rôle a valu à Tom Hanks, passionné par les conquêtes spatiales, d’obtenir un astéroïde à son nom, en 1996.

«Il faut sauver le soldat Ryan», de Steven Spielberg (1998)

Cette sublime fresque historique d’un profond réalisme plonge les spectateurs dans l’horreur de la Seconde Guerre mondiale et les plages du Débarquement en Normandie. Le capitaine John H. Miller doit ramener le soldat James Ryan (Matt Damon) sain et sauf, alors que ses trois frères ont péri dans les combats en seulement trois jours. Un récit bouleversant inspiré d’une histoire vraie, celle des frères Niland, qui signe les débuts d’une longue collaboration entre Tom Hanks et le réalisateur des «Dents de la mer». 

«La ligne verte», de Frank Darabont (2000)

Impossible de ne pas verser une larme devant ce drame, adapté d’un roman de Stephen King, dans lequel Tom Hanks endosse le costume de Paul Edgecomb, un gardien-chef d’un pénitencier en 1935. Dans le couloir de la mort, l’homme côtoie des condamnés et veille au bon déroulement des peines capitales. Contre toute attente, il va se lier d’amitié avec John Coffey, un colosse afro-américain accusé du viol et du meurtre de deux fillettes, qui cache des dons surnaturels. Paul Edgecomb va remettre en doute sa culpabilité. 

«Seul au monde», de Robert Zemeckis (2001)

Sept ans après «Forrest Gump», Tom Hanks retrouve le réalisateur Robert Zemeckis pour ce film d'aventure qui deviendra l’un des plus grands succès cinématographiques des années 2000. La star hollywoodienne incarne un Robinson Crusoé moderne qui a survécu à un crash d’avion et échoue sur une île déserte du Pacifique, avec pour seul compagnon, un ballon de volley qu’il a surnommé Wilson. Pour ce tournage, le comédien a perdu une vingtaine de kilos. Le rôle lui permet d’accéder pour la cinquième fois à la liste prestigieuse des nommés à l’Oscar du meilleur acteur.

«Da Vinci Code», de Ron Howard (2006) 

Dans ce long-métrage adapté du best-seller de Dan Brown, il est Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, qui est envoyé en urgence au musée du Louvre, le conservateur ayant été assassiné. Pour mener l’enquête, ce professeur va pouvoir s’appuyer sur les analyses de la mystérieuse cryptologue Sophie Neveu, interprétée par Audrey Tautou. Le casting compte d’autres acteurs français, dont Jean Reno et le regretté Jean-Pierre Marielle. Tom Hanks endossera de nouveau le rôle de Robert Langdon dans «Anges et démons» (2009), et «Inferno» (2016). 

«Sully», de Clint Eastwood (2016)

Alors que dans «Le terminal», sorti en 2004, il interprétait Viktor Navorski, un réfugié qui se retrouve bloqué dans un aéroport de New York (inspiré par l'Iranien Mehran Karimi Nasseri, mort en novembre dernier), Tom Hanks endosse le costume de pilote dans «Sully».

Ce biopic met en scène l’histoire vraie d’un commandant de l’US Airways qui a réussi à sauver 155 passagers, en réussissant l’amerrissage d’un Airbus A320 sur le fleuve Hudson. La star américaine a passé des heures à s’entraîner dans des simulateurs de vol pour coller au plus près à son personnage. 

«Pentagon Papers», de Steven Spielberg (2018)

Pour sa cinquième collaboration avec Steven Spielberg («Il faut sauver le soldat Ryan», «Arrête-moi si tu peux», «Le Terminal» et «Le Pont des Espions»), Tom Hanks incarne Benjamin Bradley, rédacteur en chef du Washington Post, qui a officié de 1965 à 1991.

Il donne la réplique à Meryl Streep qui, elle, se glisse dans la peau de Katharine Graham, la directrice de publication. Ensemble, ils vont tenter de révéler, grâce à des documents classés secret défense, l’implication des Etats-Unis dans la guerre du Vietnam. Tom Hanks obtient une nomination aux Golden Globes dans la catégorie «meilleur acteur». 

Bonus : «Toy Story», de John Lasseter (1996)

Difficile d'évoquer la filmographie de Tom Hanks sans parler de «Toy Story».

S'il n'apparaît pas à l'écran, l'acteur prête sa voix à Woody, le célèbre cowboy et meilleur ami d'Andy, dans la version originale de la saga Pixar. La star hollywoodienne a participé aux quatre volets de la franchise, de 1996 à 2019. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités