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The Creator : on a vu le film de science-fiction de Gareth Edwards, et voici ce qu'on en a pensé

Sept ans après «Rogue One», Gareth Edwards revient au cinéma avec le film événement «The Creator». Attendu dans les salles françaises ce mercredi, il voit John David Washington briller dans le rôle principal. Et voici ce qu’on en a pensé.

L’émotion au rendez-vous. C’est un retour en fanfare sur le devant de la scène pour Gareth Edwards qui, sept ans après «Rogue One : A Star Wars Story», se retrouve derrière la caméra pour «The Creator», un film de science-fiction qui se déroule dans un monde postapocalyptique, où l’Intelligence Artificielle (IA) est devenue une source de tension sur la scène internationale.

On découvre John David Washington dans le rôle de Joshua, un membre de l’armée américaine infiltré auprès d’un petit groupe de combattants en Nouvelle-Asie. Des années plus tôt, les États-Unis ont été victime d’une attaque nucléaire qui a pulvérisé Los Angeles, et contaminée la zone des kilomètres à la ronde. Une tragédie dont l’Intelligence Artificielle a été désignée comme responsable. Les Américains souhaitent désormais détruire toutes les IA à travers le monde. Et sont activement à la recherche d’un mystérieux personnage appelé Nirmata. Ce dernier, également surnommé «le Créateur», serait à la tête de la rébellion installée en Nouvelle-Asie où il développerait une arme de destruction massive pilotée par une IA, capable de mettre fin à la guerre… et à l’humanité toute entière.

De l’action et de l’émotion

Sans aller plus loin dans la présentation du scénario, «The Creator» s’empare d’un sujet omniprésent dans l’actualité ces derniers mois – l’Intelligence Artificielle – pour l’insérer dans un film qui mêle l’action, l’espionnage, la romance, et la science-fiction avec habileté. Le casting est à la hauteur de l’enjeu, avec des performances inspirées de John David Washington, Gemma Chan, Ken Watanabe, mais aussi et surtout de la jeune Madeleine Yuna Voyles, dont il s’agit du premier rôle au cinéma. Et qui délivre une partition à vous tirer les larmes.

C’est d’ailleurs sur le terrain de l’émotion que «The Creator» s’en sort le mieux, grâce à l’alchimie évidente entre John David Washington et Madeleine Yuna Voyles à l’écran. Le sujet de l’Intelligence Artificielle est, en revanche, à peine effleuré. On distingue différents types de robots et/ou technologies émanant de son intégration dans le quotidien de la population, sans jamais en percevoir les subtilités. Si ce n’est qu’ils sont plus que de simples machines, et qu’ils sont capables de faire preuve d’humanité, parfois plus que les humains eux-mêmes.

La trame générale de l’histoire ne brille pas non plus par son originalité, avec le parcours d’un héros en quête de rédemption qui va devoir se racheter de ses actions passées en prenant conscience de ses erreurs, pour mieux quitter le camp des oppresseurs pour rejoindre celui des oppressés. Et agir en conséquence. Le tout saupoudré de conversations sur les conditions d’accès au paradis.

Ceci étant dit, et de manière plus générale, «The Creator» se révèle être un spectacle à couper le souffle, durant lequel on ne s’ennuie pas une seule minute. Un film de science-fiction qui ne manquera pas de capter l’imagination de millions de spectateurs, tant il offre un parfait mélange d’action et d’émotion. La réalisation de Gareth Edwards est à saluer, de même que la bande son. Bref, on s’est régalé.

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