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Réouverture du musée national de la Marine : voici 3 œuvres à découvrir dès ce vendredi à Paris

Deux-tiers des anciens objets du musée ont été repris, ainsi que de nouveaux sujets. [© MIGUEL MEDINA / AFP]

Face à la tour Eiffel, le musée national de la Marine, totalement métamorphosé, rouvre ses portes ce vendredi au palais de Chaillot, à Paris. Un chantier qui a nécessité six ans de travaux.

«La mer comme nulle part sur Terre». C’est la volonté du musée flambant neuf de la Marine qui rouvre ses portes au public ce vendredi 17 novembre, au palais de Chaillot, à Paris (16e). Rénové pendant six ans pour un coût total de 72,2 millions d'euros, ce lieu, qui espère accueillir 300.000 visiteurs chaque année, s’adresse aussi bien aux amoureux du milieu marin qu’aux plus jeunes générations.

Mis en valeur par une nouvelle architecture épurée et une scénographie inspirée par les flots, 1.000 maquettes et objets sont exposés grâce à des dispositifs ludiques, sensoriels et immersifs. Parmi ces merveilles, voici trois œuvres à découvrir.

La maquette du Royal Louis

Réalisé au 18e siècle, ce modèle à 3 ponts était à l’origine destiné à la formation des officiers de l’école des gardes de la Marine de Brest. Reproduit à une échelle de 1/18e, ce vaisseau de plus de 5 mètres de long, était doté de 124 canons. On peut remarquer des pivots qui étaient nécessaires pour l’incliner dans le cadre de démonstrations ou de séances de travail.

Le décor de poupe de la galère Réale

Outre une figure de proue de Napoléon en empereur romain, les visiteurs vont pouvoir admirer le décor doré - et dans un parfait état - de la galère Réale de Louis XIV, créé dans les ateliers de sculpture des arsenaux de Marseille. Selon le musée national de la Marine, son iconographie «évoque le cycle du temps (à travers la course du soleil, les saisons, et les âges de la vie) tout en mettant à l’honneur la figure d’Apollon, allégorie du monarque».

La grande optique de phare

Avant d’être exposée dans la capitale, elle a été installée en 1894 par la société Barbier, Bénard et Turenne sur l’un des phares d’Hourtin, en Gironde, et utilisée pendant plus d’un demi-siècle.

Composée d’anneaux de verres concentriques, cette optique placée sur une cuve remplie de mercure, permettait d’émettre des feux «éclairs» afin d’augmenter la portée.

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