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Paul McCartney remet la main sur sa basse volée il y a plus de 50 ans

Le Britannique a tenu à remercier tous ceux qui avaient participé aux recherches. [© Gustavo Caballero / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Alors qu’il l’avait perdue il y a plus de cinquante ans, Paul McCartney a retrouvé la guitare basse sur laquelle il a joué «Love Me Do» et «She Loves You», en studio et sur scène. L’instrument avait été acheté en Allemagne en 1961, avant d’être volé.

L’ex-Beatles ne s’attendait pas à une telle découverte. Alors qu’elle lui avait été dérobée il y a plus de cinquante ans, Paul McCartney a retrouvé, grâce à une vaste campagne de recherches, sa basse avec laquelle il a interprété par le passé de grands tubes. Selon le site internet de l’artiste britannique, cette Höfner en forme de violon achetée pour 30 livres sterling (600 euros aux prix actuels) à Hambourg, en Allemagne, en 1961, a été authentifiée et retrouvée «complète» dans le grenier d’une famille du Sussex, au Royaume-Uni.

Son étui d'origine «nécessite des réparations», a cependant indiqué dans un communiqué The Lost Bass Project, qui avait lancé un appel pour retrouver l'instrument en 2018, et dont la campagne a connu un regain d'intérêt médiatique à l'automne dernier.

Dérobée à l'arrière d'une camionnette à Londres

Contrairement à ce que les initiateurs du projet, le couple de journalistes Scott et Naomi Jones, pensaient initialement, cette basse n'a pas disparu en 1969, mais a été volée en 1972 à l'arrière d'une camionnette dans l'ouest de Londres.

Parmi les 600 appels et messages reçus, l'un s'est avéré décisif, a expliqué Naomi Jones, ce vendredi 16 février sur BBC Radio 4, et cela a permis de «reconstituer le puzzle». De son côté, Scott Jones a précisé que le voleur vivait dans un des squats de Ladbroke Grove à Notting Hill, quartier aujourd'hui bourgeois mais à l'époque peuplé de «musiciens, artistes et hippies».

L'auteur du vol, explique le journaliste, ignorait l'identité de l'illustre propriétaire de l'instrument, et quand il l'a apprise, a demandé au propriétaire du pub du coin de cacher son butin. «Ce qui est incroyable c'est que quand on a commencé ces recherches, on pensait» que la basse «pourrait être n'importe où dans le monde», a souligné Naomi Jones, mais en fait, tout s'est joué dans un périmètre de «quelques miles» dans le secteur de Notting Hill.

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