Récompensé ce dimanche aux Asian Films Awards pour son film «L'Innocence», Hirokazu Kore-eda a annoncé travailler sur une série dans l'univers des samouraïs.
Le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda, à qui l'on doit notamment «Une affaire de famille» et «Still Walking», a reçu dimanche, pour la troisième fois, le prix de réalisation aux Asian Films Awards, pour son dernier long métrage, «L'Innocence» («Monster»).
AFA17 Best Director
KORE-EDA Hirokazu (Monster)
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Il a à cette occasion répondu aux questions d'un journaliste qui lui a d'abord fait remarquer combien sa production était impressionnante, lui qui réalise quasiment un film par an.
«Je suis dans une très bonne disposition en ce moment», a ainsi déclaré Kore-eda à Deadline, peu de temps avant de recevoir son prix. «Je ne me force pas du tout. Je travaille constamment. J'ai une bonne endurance.»
Pas encore de plate-forme désignée
Après «L'Innocence» - qui avait aussi reçu le prix du scénario et la Queer Palm à Cannes - le réalisateur a embrayé immédiatement sur une série. «Je travaille actuellement sur une série dramatique en streaming que j'ai tournée l'automne dernier. Je suis en phase de montage pour le moment», a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il ne peut pas dire grand chose sur l'intrigue, et qu'il ne savait toujours pas sur quelle plate-forme la série serait diffusée une fois terminée.
«Nous ne savons pas encore quel service de streaming va l'obtenir. Mais elle est basée sur une série populaire de la NHK réalisée il y a 40 ans, a-t-il dit. C'est une histoire très samouraï. Au total, il y aura sept épisodes», a-t-il précisé.
Ce n'est pas la première fois que le cinéaste, plus connu d'habitude pour ses drames familiaux contemporains, s'intéresse à l’univers des samouraïs. Son film «Hana» sorti en 2006 suivait la trajectoire d'un samouraï qui avait juré de venger son père.
A noter qu’il ne s’agira pas non plus de sa première série. En 2023, il a consacré une très belle série - intitulée «Makanai» - à l’univers des geishas, en adaptant le manga à succès d’Aiko Koyama.