En direct
A suivre

Beyoncé : singles, pochette, collaborations... Ce que l'on sait de son prochain album «Cowboy Carter»

La couverture de l'album a également été projetée sur divers bâtiments, notamment en Italie et aux États-Unis. [Capture d'écran Instagram / Beyonce]

Dans moins de dix jours, le nouvel album de Beyonce sortira pour le plus grand plaisir de la «Beyhives», sa fidèle fan base, et l'enthousiasme ne cesse de croître. Une frénésie telle qu’il peut être difficile de s'y retrouver dans ce raz-de-marée d'informations. On fait le point sur «Cowboy Carter», prévu le 29 mars.

Une annonce inattendue

Pendant la mi-temps du Super Bowl, qui a sacré les Chiefs de Kansas City, le 11 février dernier à Las Vegas, Beyoncé a annoncé la sortie de l'acte II de l'album «Renaissance», lors d'une publicité pour la marque de télécommunication Verizon, tentant de «casser Internet». 

La nouvelle fracassante a été confirmée juste après par une courte vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. Le teaser rendait hommage au film «Paris, Texas» de Wim Wenders, sorti en 1984, aux stations de radio diffusant la country dans les années 1950, et à quelques succès de cette époque, où la musique country, le Rock'Roll et le R&B étaient assez mélangés.

Deux singles intimistes

Dans le même temps, les fans ont également pu découvrir sur les plates-formes de streaming deux titres country intimistes, très différents de son dernier opus très dansant.

Le premier titre, «Texas Hold’Em», mêlant guitares acoustiques et grosses caisses, a permis à l’artiste de devenir la première femme noire à atteindre la tête du classement national country, et a également été largement diffusé à la radio country, malgré les réticences des spécialistes du genre.

«Je me sens honorée d'être la première femme noire avec le numéro un du classement Hot Country Songs. Cela ne serait pas arrivé sans le soutien de chacun d'entre vous. J'espère que dans quelques années, la mention de la race d'un artiste, en ce qui concerne la sortie de genres de musique, sera sans importance», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

«16 Carriages», le second single dévoilé, est déjà considéré comme l’une des chansons les plus personnelles de l'artiste de 42 ans, qui revient sur la précocité de sa carrière entamée 27 ans auparavant, à l’âge de 15 ans.

L'icône de la country Dolly Parton a laissé entendre de son côté que Beyoncé aurait repris sa chanson «Jolene» dans une récente interview.

«Je pense que ça sera probablement sur son album country, et j'en suis très excitée», a-t-elle déclaré à Knox News.

La famille d'abord

Après avoir laissé croire pendant un mois que le titre de son nouvel album était «Renaissance : Act II», semblant être le deuxième volet du projet en trois parties, Beyoncé a finalement révélé que le disque s'appellerait en réalité «Act II : Cowboy Carter», le mardi 12 mars.

En story Instagram, elle a partagé une selle marron et argentée, sur laquelle se trouvait une ceinture avec l'inscription «Cowboy Carter». Ce dernier fait référence à son nom de mariée : Beyoncé Knowles-Carter. Elle a épousé le rappeur Shawn Carter, plus connu sous le pseudonyme de Jay-Z, en 2008.

Une couverture «made in america»

Réalisée par le photographe Blair Caldwell, la couverture de l’opus, dévoilé sur son compte Instagram ce 19 mars, représente l’artiste perchée au sommet d'un cheval au grand galop. Elle tient les rênes dans une main tout en agitant un drapeau américain de l'autre, habillée d'une combinaison rouge, blanche et bleue avec une écharpe portant l'inscription «Cowboy Carter».

L’image fait écho au thème équestre de la couverture de «Renaissance», sorti en 2022, capturé par le photographe de mode Carlijn Jacobs.

Des similitudes ont été remarquées entre cette photo et les peintures de Kehinde Wiley, qui mettent en scène des personnes noires dans des postures de pouvoir, traditionnellement associées aux dirigeants blancs. Étant donné l'importance du cow-boy dans la culture américaine, les présidents, de Roosevelt à Reagan, ont été immortalisés à cheval, à l'instar de Napoléon en France. 

«J’espère que cette musique sera une expérience, créant un autre voyage où l’on peut fermer les yeux, recommencer par le début et ne jamais s’arrêter, est-il notamment indiqué dans le communiqué officiel. Une manière de demeurer intemporelle. 

Un hommage à sa mère

Dans un cliché, la star mondiale ne porte rien d'autre qu'une écharpe sur laquelle est écrit «Acte ii : BEYINCÉ». Pouvant s’apparenter à une grossière faute d’orthographe au premier abord, sa mère Tina Knowles-Lawson a expliqué la réelle signification dans le podcast «In My Head With Heather Thomson».

«C'est intéressant, parce que beaucoup de gens ne savent pas que Beyoncé est mon nom de famille. C'est mon nom de jeune fille. Je m’appelais Celestine Beyoncé, ce qui, à l’époque, n’était pas une bonne chose», a-t-elle notamment déclaré.

Le nom de famille de la grand-mère était Beyincé, cependant, quand la mère de Beyoncé, Tina Knowles-Lawson, est née, l'hôpital a commis une erreur d'orthographe en écrivant Beyonce (sans accent non plus). Sa mère avait demandé à changer le nom, mais l'hôpital lui aurait dit qu'elle devait être «heureuse d'obtenir un acte de naissance», certains Noirs américains n'en possédant pas à l'époque. 

La matriarche a poursuivi : «Ils me disaient : "Comment oses-tu avoir un nom français. Nous allons vraiment tout gâcher pour vous"». «Et c'est ce qu'ils ont fait. Nous avons donc tous une orthographe différente» a-t-elle conclu.

La country à la conquête du monde

«Ce n'est pas un album country. C'est un album "Beyoncé"», était-il écrit sur la façade du célèbre musée Guggenheim de New York, dont les coordonnées ont été mises en avant dans la story Instagram de la célébrité.

De son côté, le musée a également partagé un tableau du début du 20e siècle, «Trois chevaux buvant», de l'artiste allemand Franz Marc, avec la légende «Ce n'est pas le Texas».

La phrase a conclu son communiqué officiel, accompagnant la révélation de la pochette de l’album. La chanteuse a déclaré que l'album était en développement depuis plus de cinq ans, après «une expérience que j'ai vécue il y a des années où je ne me sentais pas la bienvenue… et il était très clair que je ne l'étais pas», a-t-elle écrit.

Beyonce fait ici référence à son interprétation du titre «Daddy Lessons», lors des Country Music Association Awards avec Dixie Chicks en 2016, où certains artistes country et fans avaient critiqué sa présence.

«Les critiques auxquelles j'ai fait face lorsque je suis entrée dans ce genre m'ont forcée à dépasser les limites qui m'ont été imposées. L'acte II vise à plier et mélanger les genres pour créer ce [...] travail», a-t-elle précisé.

La couverture de l'album a également été projetée sur divers bâtiments, notamment en Italie et aux États-Unis. Beyoncé a d'ailleurs évoqué cette campagne de promotion :  «J'espère que cette musique est une expérience, créant un autre voyage où vous pouvez fermer les yeux, commencer par le début et ne jamais vous arrêter».  

Des collaborations en vue

L'opus mettra en vedette Elizabeth Lowell Boland, Raphael Saadiq, Hit-Boy, Nathan Ferraro, Killah B ou encore Rhiannon Giddens. Beyoncé a également évoqué «quelques surprises» sur l'album, et a déclaré qu'elle avait travaillé avec «des artistes brillants que je respecte profondément».

Des visuels réclamés par les fans

«Vous êtes le visuel, bébé», a grossièrement déclaré Beyoncé au public lors de la tournée mondiale «Renaissance» de l'année dernière, alors que les fans réclamaient du contenu visuel pour les projets «Lemonade» ou encore «Black Is King».

Au lieu de cela, «Bey» a offert un film de concert diffusé dans plusieurs cinémas à travers le monde, qui a temporairement apaisé une soif généralisée. La réalisatrice et artiste Nadia Lee Cohen aurait travaillé sur la bande-annonce de «Paris, Texas» et aurait réalisé l'album vidéo complet.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités