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Trump reconnaît «l'importance fondamentale» de l'OTAN

Donald Trump s'entretient au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, le 28 janvier 2017 à Washington [Mandel Ngan / AFP] Donald Trump s'entretient au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, le 28 janvier 2017 à Washington [Mandel Ngan / AFP]

Donald Trump a convenu samedi de développer des relations «d'égal à égal» avec la Russie, tout en se voulant rassurant sur «l'importance fondamentale de l'Otan», au cours d'entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande.

Le président français a également appelé son homologue américain au «respect» du principe de «l'accueil des réfugiés», au lendemain d'un sérieux tour de vis en matière d'immigration et d'accueil de réfugiés, visant certains pays musulmans afin de stopper l'entrée éventuelle sur le territoire américain de «terroristes islamiques radicaux».

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Dans un coup de fil très attendu, le président américain s'est entretenu pour la première fois avec Vladimir Poutine avec qui il entend réchauffer les relations. «Des deux côtés a été exprimée une volonté de travailler activement en commun pour stabiliser et développer la coopération russo-américaine sur une base constructive, d'égal à égal et mutuellement avantageuse», a indiqué le président russe dans un communiqué.

Le réchauffement des relations avec la Russie que M. Trump a souhaité à maintes reprises est source d'inquiétude en Amérique, où l'administration Obama a tout fait pour sanctionner lourdement les vélléités expansionistes de Moscou.

 

Donald Trump s'entretient au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, le 28 janvier 2017 à Washington[MANDEL NGAN / AFP]

Un passif difficile à surmonter

Cette méfiance n'a fait que croître depuis que les services de renseignement américains ont affirmé que le Kremlin s'est immiscé directement dans l'élection américaine en piratant les adversaires politiques de M. Trump. Lui-même n'a reconnu l'ingérence que du bout des lèvres.

Cet entretien avec le président russe intervient aussi dans un contexte de grande incertitudes chez les pays alliés des Etats-Unis sur les orientations du nouveau président en matière de politique étrangère, qui restent floues.

Les Européens s'inquiètent en particulier des déclarations très critiques de Donald Trump envers l'Alliance atlantique pendant sa campagne à un moment où la Russie fait peur sur le Vieux continent et où l'Otan - largement portée par les Etats-Unis - paraît le seul rempart contre Vladimir Poutine.

Le caractère indispensable de l'Otan

Samedi, le président américain a toutefois reconnu «l'importance fondamentale» de l'alliance militaire occidentale au cours d'un long entretien téléphonique de 45 minutes avec la chancelière allemande Angela Merkel, a indiqué la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont souligné que l'Otan «notre défense commune demande un investissement approprié dans les capacités militaires pour s'assurer que tous les Alliés contribuent de manière équitable à notre sécurité collective». M. Trump avait reproché aux Alliés de profiter de la protection américaine sans vouloir payer le prix.

Signe de l'inquiétude des Européens sur le sujet, François Hollande a lui aussi tenu à souligner «le caractère indispensable de l'Otan» lors de l'entretien téléphonique qu'il a lui aussi eu samedi avec le président américain.

 

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