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Les 15 moments-clés de la campagne présidentielle

27 novembre 2016 : François Fillon remporte la primaire de la droite face à Alain Juppé, avec 66,5% des voix.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]
1er décembre 2016 : François Hollande annonce qu'il ne se représentera pas. «Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle. Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle», déclare-t-il.[Christophe Petit Tesson / POOL / AFP]
10 décembre 2016 : Emmanuel Macron s'enflamme lors d'un meeting. La séquence sera énormément reprise, notamment sur les réseaux sociaux.[BFMTV]
22 janvier 2017 : Benoît Hamon crée la surprise, en remportant la primaire de la gauche avec 35,21% des voix, face à Manuel Valls (31,56%). La campagne de l'ancien Premier ministre a été émaillé par un jet de farine et une gifle reçue en Bretagne le 17 janvier.[BERTRAND GUAY / AFP]
25 janvier : le Canard Enchaîné évoque des soupçons d'emplois fictifs de l'épouse de François Fillon, Pénélope. Les révélations vont s'enchaîner pendant toute la campagne : emplois pour ses enfants, costumes coûteux offerts par un «ami»...[Patrick KOVARIK / AFP]
5 février : Jean-Luc Mélenchon innove, et donne deux meetings à la fois : un à Lyon, et un à Paris, où il est présent sous forme d'hologramme. La prouesse réunit plus de soixante mille personnes sur Internet.[AFP / ARCHIVES]
15 février : les gaffes s'accumulent pour Emmanuel Macron en une journée et sèment le trouble dans ses rangs. Le matin, il constate que le gouvernement a «humilié» la France qui s'opposait au Mariage pour tous. Le soir, il se fait un ardent défenseur de la PMA. La veille il avait qualifié la colonisation de «crime contre l'humanité».[THOMAS SAMSON / AFP]
22 février : Marine Le Pen refuse de se rendre à la convocation des policiers de l'office anti-corruption. Son parti est soupçonné d'emplois fictifs au Parlement européen.[Lionel BONAVENTURE / AFP]
22 février : François Bayrou propose une alliance à Emmanuel Macron, renonçant ainsi à se présenter à l'élection présidentielle. [Eric FEFERBERG / AFP]
1er mars : Macron se prend un oeuf en pleine figure au Salon de l'Agriculture. Cet acte prouve que personne n'est à l'abri : avant lui, Valls s'était fait enfariné à Strasbourg, et le 6 avril, Fillon a connu le même sort, dans la même ville.[BFMTV]
5 mars : François Fillon organise un rassemblement place du Trocadero et réunit des milliers de personnes, venues le soutenir. Suffisamment pour stopper la fronde qui montait dans son camp. [Capture d'écran Twitter / Bruno Retailleau]
18 mars : Nicolas Dupont-Aignan quitte le plateau de TF1, en colère. La chaîne a en effet annoncé que le prochain débat ne comprendrait que les cinq plus «gros» candidats. Il dénonce un «viol démocratique».[TF1]
4 avril : Pour la première fois dans une campagne présidentielle, un débat télévisé réunit tous les candidats. Cette soirée permet aux plus «petits» candidats de marquer les esprits. Comme Philippe Poutou, qui évoque sans détours les démêlés judiciaires de Marine Le Pen et François Fillon. Il ironise sur l'absence d'«immunité ouvrière».[Lionel BONAVENTURE / POOL / AFP]
9 avril : Marine Le Pen estime que «la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv». Ses propos provoquent un tollé. [Lionel BONAVENTURE / POOL / AFP]
20 avril : Une fusillade a lieu sur les Champs-Elysées alors que les candidats à la présidentielle sont sur France 2, lors de l'émission «15 minutes pour convaincre». L'assaillant est abattu mais un policier perd la vie.[Benjamin Cremel / AFP]