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Cannes, c'est parti !

Monica Bellucci, maîtresse de cérémonie. [Valery HACHE / AFP]

L'actrice Lily-Rose Depp et le réalisateur Asghar Farhadi ont donné le coup d'envoi mercredi soir du plus grand festival de cinéma au monde, pour une 70e édition très glamour, malgré une polémique sur Netflix.

Aux côtés de l'actrice de 19 ans, fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp, le cinéaste iranien primé à Cannes et aux Oscars a souhaité aux festivaliers «douze jours plein d'enthousiasme et de dialogue, douze jours pour découvrir des films qui vous feront réfléchir à la condition humaine aujourd'hui».

Dix-neuf films en compétition

Le président du jury, le réalisateur espagnol Pedro Almodovar, a souhaité que les dix-neuf films en compétition le nourrissent et l'inspirent. La Palme, cette année sertie de dizaines de diamants, sera décernée le 28 mai. «Je promets d'être subjectif, passionné et souple», a-t-il déclaré, avant que les autres membres du jury montent à leur tour sur scène. Parmi eux, l'acteur américain Will Smith, l'actrice chinoise Fan Bingbing, le réalisateur italien Paolo Sorrentino et la réalisatrice et actrice française Agnès Jaoui.

«L'identité du cinéma n'a ni sexe, ni drapeau, ni frontière», a déclaré la maîtresse de cérémonie, Monica Bellucci, vêtue d'une longue robe marine avec des jeux de transparence. Elle a rendu un hommage appuyé à Almodovar, «l'homme qui aime les femmes», en embrassant fougueusement dans un sketch l'humoriste français Alex Lutz sur la musique de «Talons aiguilles».

Des extraits des films en compétition ont été montrés au public, de l'Autrichien Michael Haneke aux benjamins américains, les frères Safdie, en passant par le Français Robin Campillo. La soirée a débuté avec la projection des «Fantômes d'Ismaël» du Français Arnaud Desplechin, un habitué de la Croisette.

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