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Pourquoi dit-on «battre sa coulpe»

Des religieux se prosternent pour demander pardon aux enfants victimes d'abus sexuels Des religieux se prosternent pour demander pardon aux enfants victimes d'abus sexuels, dans la cathédrale de Grenade (Espagne)[AFP]

Lorsqu’une personne admet qu’elle a commis une erreur, on peut dire qu’elle «bat sa coulpe». Une expression qui est apparue au XIIe siècle.

A cette époque, les moines tenaient régulièrement des réunions dans les abbayes, où ils devaient avouer, devant l’ensemble des membres de leur communauté, les «coulpes» (du latin «culpa»), c’est-à-dire toutes les fautes ou les péchés volontaires dont ils s’étaient rendus coupables. Et durant ces séances en public très codifiées, les religieux devaient tout d’abord se prosterner, puis se relever et enfin se frapper la poitrine avec le poing. 

 
 

En effet, les démonstrations physiques de foi étaient alors très importantes. Pour accompagner ce dernier geste, le pénitent répétait la phrase latine «mea culpa», qui signifie «ma faute». Cet acte était donc destiné à réparer son péché. Il était aussi, parfois, accompli par de simples croyants, en dehors des monastères.

Si la coutume de battre ainsi sa poitrine a disparu petit à petit au fil des siècles, l’expression «battre sa coulpe», elle, est restée, quittant même le domaine religieux.

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