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A quelle heure et sur quelle chaîne regarder «Paris etc.» ?

A raison de trois épisodes par soir, la série «Paris etc.» sera diffusée tous les lundis à partir du 27 novembre 2017 sur Canal +.

Une grande ville, des femmes, des aventures et des déconvenues. Un pitch simple et efficace pour la première série de Zabou Breitman. Certains diront un «Sex and the city» à la française. Pas tout à fait pourtant car si «Paris etc.» suit les pérégrinations amicales, amoureuses et professionnelles de cinq parisiennes, les douze épisodes de trente minutes qui composent la série offrent à voir des parcours de femmes bien distincts avec les dimensions graves, poétiques et finement comiques que la réalisatrice Zabou Breitman sait distiller dans ses œuvres.

Un casting trois étoiles

Sur une idée de Maïwenn, la réalisatrice de «Se souvenir des belles choses» a co-scénarisé sa première série avec la romancière Anne Berest. Valeria Bruni Tedeschi y est Marianne, une quadragénaire chic mais fébrile, médecin en gérontologie, qui fait voler en éclat sa vie de couple sur un coup de tête. Anaïs Demoustier y incarne Mathilde, une trentenaire en couple avec un dentiste plus âgé que l’ombre de l’ex - très sûre d’elle - écrase. Naidra Ayadi se glisse dans la peau de Nora, une intellectuelle aux problèmes financiers et familiaux qui la rongent. Lou Roy-Lecollinet s’amuse dans le rôle d’Allison, jeune femme un peu coincée «montée à Paris» pour devenir apprenti dans un grand restaurant. Elle va surtout y apprendre le sens de la fête et ses premiers émois sexuels. Enfin, Zabou Breitman incarne Gil, une quinquagénaire au passé trouble, de retour de Tahiti où elle a refait sa vie...

Les femmes et la société

A l’heure où la question de la féminité dans la société est sur toutes les lèvres, Zabou Breitman signe une «dramédie» addictive aussi rafraîchissante que profonde, autour de femmes imparfaites mais attachantes. Toutes sont en rupture avec un certain passé, en quête d'émancipation, qu'elle soit amoureuse, sexuelle, professionnelle ou tout à la fois. Les dialogues sont fins et enlevés, comme les scènes tournées dans de nombreux lieux d'un Paris changeant et pas si sublimé. Un exercice de haute-volée réussi de main de maître.

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