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Pourquoi dit-on «être sous l'égide de quelqu'un» ?

Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sous l'égide du président de la République, Emmanuel Macron. Le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sous l'égide du président de la République, Emmanuel Macron.[© Etienne LAURENT / POOL / AFP]

Lorsqu’une personne ou un événement se trouve sous la protection ou la responsabilité d’un tiers, on peut dire qu’il est placé «sous son égide».

Une expression apparue dans le courant du XIXe siècle, mais dont l’origine est bien plus ancienne, puisqu’elle ­provient de l’Antiquité. Dans la ­mythologie grecque, Zeus avait un bouclier, baptisé «aigis», qui ­signifie «peau de chèvre» en grec.

Et pour cause, selon la légende, lorsque le forgeron divin Héphaïstos lui avait fabriqué cette protection, il avait utilisé la peau de la chèvre dont Zeus buvait le lait lorsqu’il était enfant. Le dieu avait l’habitude de prêter son bouclier à sa fille, Athéna, si bien que cet objet, ­considéré comme très puissant, est ­devenu un symbole de protection divine dans la Grèce antique.

Plus tard, les Romains ont repris à leur compte cet «aigis», en le représentant, dans une version miniaturisée, sur les armures de leurs empereurs.

Au fil des siècles, le terme a été transposé dans notre langue pour désigner un moyen de défense, et francisé en «égide». Un mot qui ­figure d’ailleurs aujourd’hui encore sur la médaille de la protection ­militaire du territoire français.

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