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Anne-Sophie Lapix : coincée 24h dans le train entre Hendaye et Paris, elle raconte son calvaire

Anne-Sophie Lapix était dans le train bloqué entre Hendaye et Paris. [© Delphine GHOSAROSSIAN - FTV]

Anne-Sophie Lapix faisait partie des voyageurs contraints de passer la nuit dans le TGV reliant Hendaye à Paris. Un périple de 22 heures qu’elle a raconté au micro de RTL.

Ironie du sort, c’est avec cette information que la présentatrice du journal de 20H de France 2 a fait l’ouverture de son édition, lundi soir. «8538, c’est le numéro du train qui aura mis 22 heures à rallier Paris depuis Hendaye. Une succession invraisemblable d’incidents a perturbé le trajet jusqu’à paralyser le train et même la circulation entre le Pays basque et Bordeaux, des caténaires ont été arrachées, des kilomètres de voies endommagés. Les voyageurs du 8538 mais aussi des autres rames qui suivaient ont passé la plus longue nuit de leur vie dans un train», a-t-elle lancé sur ce sujet qui faisait l'ouverture de son édition (en replay sur le site France.tv, voir à 1:24).

Invitée de l’émission RTL Soir animée par Thomas Sotto, Anne-Sophie Lapix a témoigné de son expérience en tant qu’usager de la SNCF. Et de ce qu’elle a ressenti pendant ce périple interminable. «Je devais partir à midi, nous sommes déjà partis avec 2 heures et demie de retard, donc à 14h30. J’aurais dû arriver à 16h21 hier (dimanche, ndlr) et je suis arrivée à 12h30 aujourd’hui (lundi, ndlr). (…) C’est très long évidemment. Je n’ai absolument pas réussi à dormir parce qu’on ne vous dit pas tout de suite que ça va être 24 heures, c’est ça le piège. On a cru à chaque fois que l’incident allait durer quelques minutes», précise-t-elle.

Anne-Sophie Lapix explique qu’au début, l’accumulation des couacs ont commencé par faire rire les voyageurs. Ces derniers ayant peine à croire qu’autant d’incidents puissent s’enchaîner. Mais le calme et la décontraction se sont volatilisés à mesure que les heures passaient. «Il y a eu un petit peu de stress notamment de la part des familles. Il y avait énormément d’enfants extrêmement jeunes. Les enfants, au bout d’un moment, étaient un peu excités, ils commençaient à pleurer. Il n’y avait pas d’eau dans le train. Il y a eu une distribution de petites bouteilles au tout début mais ça ne suffisait pas et puis pas de nourriture, le wagon-restaurant a vite été vide donc c’est là que ça a commencé à être un peu tendu», poursuit-elle au micro de RTL.

Un périlleux changement de train

Si elle reconnaît que la situation n’a pas été «très bien gérée» - ce qui était la raison majeure de l’agacement des voyageurs, selon elle - Anne-Sophie Lapix a toutefois tenu à saluer le travail des salariés de la SNCF à bord du train qui, malgré un effectif réduit, ont fait ce qu’ils pouvaient pour assister les usagers.

«L’équipe à bord faisait vraiment tout ce qu’elle pouvait, elle se démenait, ils n’étaient pas très nombreux. C’était quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu notamment le changement de trains en pleine voie au milieu de nulle part en rase campagne à Ychoux, c’était fou. (…) Il a fallu quand même sauter d’un train à un autre, il y avait un espace entre les deux trains et il y avait des enfants, des personnes âgées, des personnes en fauteuil roulant donc ça a été très périlleux», explique celle qui, à peine arrivée à Paris, s’est précipitée à la rédaction de France 2 pour préparer l’édition de 20H du jour. Non sans faire une petite sieste au moment de passer au maquillage.

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