Près d'une semaine après la cérémonie des Oscars, la comédienne et présentatrice de la soirée Amy Schumer dévoile les blagues qu’elle n’a pas été autorisée à faire durant la soirée, qui restera à jamais marquée par la gifle de Will Smith à Chris Rock. Un geste de violence qui l’a profondément choquée.
«Je commençais à me sentir à l’aise… Et puis tout à coup, Ali est monté sur scène», a-t-elle expliqué, comparant Will Smith au boxeur Mohamed Ali. «C’était juste une putain de grosse déception. Tout ce que je peux dire, c’est que c’était vraiment triste, et je pense que ça en dit long sur la masculinité toxique», a-t-elle déploré.
Remontée, Amy Schumer explique que pendant la préparation de l’événement, l’Académie l’avait forcée à abandonner quelques-unes de ses vannes, et en révèle le contenu dans une interview pour le Hollywood Reporter publiée ce mardi 5 avril.
«C’était vraiment bouleversant, mais je pense que la meilleure façon de nous réconforter, c’est de vous dire les blagues sur les Oscars que je n’avais pas le droit de dire à la télévision», a-t-elle poursuivi. L’actrice explique qu’elle avait notamment prévu de faire une blague sur le tir mortel d’Alec Baldwin sur le tournage du film Rust. «Don’t Look Up, c’est le titre d’un film cette année, mais moi, je dirais plutôt ne regarde pas (don’t look) en direction du flingue d’Alec Baldwin».
Une autre plaisanterie censurée par les organisateurs des Oscars concernait James Franco, l’acteur visé par des plaintes pour harcèlement sexuel, dit-elle. «Mais je n’ai pas été autorisée à dire quoi que ce soit de tout ça aux Oscars... En revanche, tu as le droit de monter sur scène pour gifler quelqu’un», a-t-elle regretté.