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Streaming : ces 15 séries terrifiantes inspirées d’une histoire vraie

Chernobyl sur OCS revient sur la plus grande catastrophe nucléaire civile du XXe siècle. [Home Box Office, Inc. All Rights Reserved]

Qu'on y trouve des serial killers, des harceleurs, des violeurs, ou encore un accident nucléaire, les séries s'inspirent parfois (plus ou moins librement) d'histoires vraies, plus terrifiantes que n'importe quelle fiction.

American Horror Story (myCanal)

La série d’anthologie de Ryan Murphy a à plusieurs reprises (librement) été inspirée par des histoires vraies pour nourrir le profil de protagonistes. C’est le cas notamment de la saison «American Horror Story : Freak Show» dont un personnage, à l'instar du clown de «Ça», a été inspiré par John Wayne Gacy, un homme qui dans les années 1970, aimait se déguiser en clown et qui a été accusé d'avoir tué, violé et torturé au moins 33 garçons. «American Horror Story : Murder House» puise de son côté dans le meurtre non-élucidé d’Elizabeth Short, alias «l'affaire du Dahlia Noir», une actrice (incarnée par Mena Suvari) dont le corps avait été retrouvé en 1947 sur un terrain vague, coupé en deux au niveau du bassin.

«American Horror Stories : Coven» met en scène Delphine Lalaurie, une tueuse en série, qui a torturé et assassiné près d'une centaine d'esclaves. «American Horror Story : Asylum» s'intéresse elle à un personnage historique, et revient sur les crimes de guerre de Josef Mengele au travers du personnage du docteur Arthur Arden (James Cromwell). Dans «American Horror Story : Freak Show», le personnage de Jimmy Darling (Evan Peters) est inspiré de Grady Stiles Jr., un homme atteint d'une malformation congénitale qu’il mettait en avant dans des freaks shows au XIXs siècle, et qui avait tué son beau-fils.

Autre inspiration, dans «American Horror Story : Asylum» le personnage du psychiatre Oliver Thredson (Zachary Quinto) vient du tueur en série et voleur de cadavres Ed Gein (le même qui a inspiré Psychose et Bates Motel, voir ci-dessous). «American Horror Story : 1984» reprend l'histoire vraie du serial killer Richard Ramirez à travers le personnage du Night Stalker (baptisé ainsi en référence à la chanson «Night Prowler» d'AC/DC, que le tueur écoutait en traquant ses victimes). Enfin, «American Horror Story : Hotel» donne quant à elle à Lady Gaga un rôle inspiré d’Élisabeth Bathory qui avait commis plus de 600 meurtres à la fin du XVIe siècle.

BATES MOTEL (PRIME VIDEO)

Préquel du film Psychose d’Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins, Bates Motel se penche sur la jeunesse de Norman Bates, et explore la relation toxique entre le jeune homme (incarné ici par Freddie Highmore) et sa mère (jouée par Vera Farminga). Le roman de 1959 sur lequel était basé le film d’Hitchock était librement inspiré d’une histoire vraie, celle du tueur en série Ed Gein, qui avait été reconnu coupable d’avoir tué deux femmes et d’avoir exhumé un certain nombre de corps. En raison de son état mental, il avait finalement été placé dans un établissement psychiatrique.

YELLOWJACKETS (MYCANAL)

Créée par Ashley Lyle et Bart Nickerson, Yellowjackets suit les membres d'une équipe de football féminine du New Jersey, qui en 1996, se retrouvent dans une situation cauchemardesque après le crash de leur avion dans une région sauvage d'Amérique du Nord. En lutte pour leur survie, les lycéennes sombrent peu à peu dans la sauvagerie. La série est en fait (très) librement inspirée d’une tragédie réelle déjà portée à l’écran dans le film «Les Survivants», celle du crash dans la cordillère des Andes d’un avion transportant une équipe de rugby, et dont les survivants avaient dû manger les restes des cadavres pour ne pas mourir de faim.

CHERNOBYL (OCS)

Sa reconstitution réaliste et rigoureuse lui confère une dimension quasi-documentaire, Chernobyl donne des sueurs froides et laisse une trace indélébile chez les téléspectateurs. Cette mini-série produite par HBO et Sky en 2019 retrace sans concession les heures et les jours qui ont suivi l'explosion du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. Elle plonge dans l'enfer des entrailles de la centrale éventrée, au plus près de ceux qui y travaillaient et de ceux qui y seront dépêchés, au péril de leur vie. Sans jamais virer dans le spectaculaire ou le pathos superflus, elle impose son atmosphère terriblement angoissante.

TRUE DETECTIVE (OCS)

Diffusée en 2014 sur HBO (et OCS en France), la saison 1 de la série créée par Nic Pizzolato (réalisée de manière virtuose par Cary Fukunaga) avait ébloui téléspectateurs et critique en suivant deux flics - incarnés par Matthew McConaughey et Woody Harrelson - qui se souviennent de la traque d’un serial killer, en 1995, dans l’arrière pays louisianais, alors que le dossier est en passe d'être rouvert. Le scénario n'est pas sans rappeler une affaire sordide, celle de l’église Hosanna dans la ville de Pontchatoula en Louisiane. En 2005, le pasteur Louis Lamonica Jr. s’était rendu à la police en avouant son appartenance à ce cercle qui se prêtait à des rites sataniques incluant des sacrifices d’animaux, des tortures et des viols d’enfants et d’adolescents.

Dexter (myCanal)

La série policière avec Michael C. Hall a passionné les téléspectateurs entre 2006 et 2013, avant de renaître de ses cendres avec une saison 9 en 2021. Son personnage principal, un expert en médecine légale mais surtout psychopathe qui tue de sang froid (des criminels) à tour de bras, est en grande partie inspiré de Manuel Pardo, un policier de Miami renvoyé en 1985 et devenu tueur en série. Après la mort d'une petite fille dans ses bras d'une surdose, il avait abattu neuf personnes en trois mois, essentiellement des trafiquants de drogue.

The Watcher (Netflix)

Dans cette mini-série de 7 épisodes signée Ryan Murphy, avec Naomi Watts et Bobby Cannavale au casting, une famille new-yorkaise est harcelée par un mystérieux «observateur» qui lui envoie des lettres menaçantes. Bien qu’elle prenne quelques libertés avec la réalité, «The Watcher» est inspirée d’une histoire vraie - racontée par le journaliste américain Reeves Wiedeman dans un article publié en novembre 2018 dans le New York Magazine - celle d’un couple, Maria et Derek Broaddus, avec trois enfants (pas deux comme dans la série), qui après avoir acheté la maison rêvée, avait commencé à recevoir des lettres inquiétantes d’un inconnu. «Pour l'instant, j'en ai compté trois (des enfants, ndlr). Y'en a-t-il d'autres en route ? Devez-vous remplir la maison du sang jeune dont j'ai tant rêvé ? (...) Dès que je connaîtrai leurs noms, je les appellerai et les conduirai à moi», leur avait notamment écrit le corbeau. Police, détectives et même un ancien agent du FBI se pencheront sans succès pour tenter d’identifier l’auteur des menaçantes missives. La traque avait fini par virer à l’obsession et la paranoïa. Les Broaddus ont fini par déménager et l’affaire n’est toujours pas élucidée.

Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer (Netflix)

Actes de cannibalisme, dépeçages ou encore nécrophilie… Ses crimes atroces ont inspiré Ryan Murphy, qui a décidé de lui consacrer une série à lui tout seul : Jeffrey Dahmer, surnommé par la presse «le cannibale de Milwaukee». Il a, entre 1978 et 1991, assassiné dix-sept personnes. 

Mindhunter (Netflix)

Basée sur les livres de John E. Douglas, agent du FBI spécialiste de la psychologie des criminels, Mindhunter, la série de David Fincher, est inspirée de faits réels. Elle s’attache à retracer le parcours de criminels et de tueurs en série, et raconte comment le FBI a créé le métier de profiler. Aidé par Robert Ressler, un autre agent du FBI à qui l’on a d'ailleurs attribué la création du terme «tueur en série», John E. Douglas a réussi à élucider de nombreuses affaires de meurtres. C’est notamment à lui que l’on doit l’arrestation de Gary Ridgway, connu pour ses 71 victimes, ou même celle du photographe Wayne Williams, à qui la police a attribué 23 meurtres. Très réaliste, Mindhunter pousse la minutie très loin, notamment quand elle restitue presque mot pour mot les entretiens du tueur en série Edmund Kemper, un Américain accusé de 10 meurtres, dont celui de sa propre mère.

The Terror (Prime Video)

Adapté d'un roman de Dan Simmons, inspiré d'une histoire vraie, «The Terror» reconstitue une expédition de la Marine Royale, partie en 1846 à la recherche d’une nouvelle route maritime dans le cercle polaire. Dans la série, les équipages des deux navires se retrouvent prisonniers dans les glaces, et dès lors confrontés au froid et à la faim extrêmes. Dan Simmons comble les zones d’ombre de cette déjà terrifiante histoire de naufrage, qui ne verra aucun survivant, avec une pointe de fantastique et l’intervention d’une mystérieuse créature, qui rend les dernières heures des naufragés encore plus horribles.

Le serpent (Netflix)

Cette série revient sur le parcours macabre du tueur en série Charles Sobhraj (ici incarné par Tahar Rahim). Né en 1944, ce diabolique meurtrier, séducteur, manipulateur, empoisonneur, détrousseur de touristes et globe-trotteur roi de la cavale, serait à l’origine d’une trentaine de meurtres. Arrêté il y a 46 ans, celui qui a été surnommé le «bikini killer», en référence aux touristes qu’il a tués après les avoir repérés sur des plages, pourra demander sa libération conditionnelle en 2023, à 79 ans. Pour l’heure, il est détenu à Katmandou, au Népal.

Dr Death (Lionsgate+)

Tirée du podcast «Dr LaMort», et composée de 8 épisodes, «Dr Death» raconte la traque par deux médecins (incarnés par Alec Baldwin et Christian Slater) d’un neurochirurgien à l'apparence de gendre idéal, mais qui s'avère être un mythomane meurtrier. L'acteur qui l'interprète, Joshua Jackson («Dawson»), livre une parfaite performance, mention spéciale aux séquences durant lesquelles son personnage se transforme en boucher psychopathe dans le bloc opératoire. Dans la réalité, ce criminel en blouse blanche, s'appelle Dr Christopher Duntsch. Il pratiquait des chirurgies de la colonne vertébrale complexes mais routinières, et cachait - c'est le moins que l'on puisse dire - une incompétence que le système de santé américain a mis beaucoup de temps à reconnaître. Condamné en 2017, il purge actuellement une peine d’emprisonnement à perpétuité après avoir été reconnu coupable d’avoir mutilé l’un de ses patients et blessé trente-trois autres, dont deux sont décédés, et deux autres qui n'ont plus d'autre choix que de se déplacer à l'aide d'un fauteuil roulant.

Sur Ordre de Dieu (Disney+)

Cette série signée Dustin Lance Black, et avec Andrew Garfield et Daisy Edgar-Jones au casting, est librement inspirée du livre éponyme de Jon Krakauer publié en 2003, qui revient sur le meurtre tragique de Brenda Lafferty et de sa fille de 15 mois en 1984, dans une petite ville de l’Utah. Un double homicide perpétré par deux frères, Ron et Dan Lafferty, tous les deux membres de L’Ecole des prophètes, un groupe fondamentaliste de l’église mormone.

THE HAUNTING OF HILL HOUSE (NETFLIX)

Cette série horrifique signée Mike Flanagan, avec au casting Michiel Huisman,Carla Gugino et Timothy Hutton, montre les membres d'une fratrie déchirée devoir faire face aux souvenirs d'événements terrifiants, survenus dans la maison hantée de leur enfance. L’histoire est adaptée du roman culte de Shirley Jackson.

Pour écrire ce livre publié en 1959, la romancière s’était nourrie de différentes récits sur des lieux réputés hantés (précisons que la véracité des témoignages n'a pas été expliquée scientifiquement), dont le château de Neuschwanstein en Allemagne ou la Mystérieuse Maison Winchester. L’écrivaine s’était particulièrement intéressée au récit de Charlotte Anne Moberly et Eleanor Jourdain, qui racontaient avoir rencontré plusieurs fantômes en se baladant dans les jardins du Château de Versailles, près du Petit Trianon.

 

MAKING A MURDERER (NETFLIX)

Cette série documentaire récompensée par un Emmy Award est une plongée terrifiante dans un système judiciaire américain qui broie témoins et suspects. Filmé sur dix années, elle suit le cas de Steven Avery, accusé à tort de viol, innocenté puis accusé de meurtre.

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