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The Mandalorian : Gina Carano poursuit Disney pour licenciement, Elon Musk prend en charge sa défense

La comédienne, tristement connue pour ses propos polémiques, a le soutien d’Elon Musk. [Nick Agro / AFP]

L'actrice Gina Carano poursuit Disney en justice. Elle affirme que le géant du divertissement a fait preuve de discrimination à son égard en la licenciant après ses prises de positions polémiques sur l’Holocauste, le Covid-19 et les droits des personnes transgenres. Elon Musk se dit «fier» de payer ses frais juridiques.

Suite à son licenciement de «The Mandalorian» , Gina Carano poursuit Disney et Lucasfilm pour discrimination et licenciement abusif. Dans une plainte déposée mardi devant un tribunal fédéral de Californie, elle allègue qu'elle a été licenciée pour ses prises de position polémiques sur l'Holocauste, la pandémie ou les droits des personnes transgenres.

Cette procédure judiciaire, soutenue et financée par Elon Musk, patron de X connu pour ses positions conservatrices, est un nouvel exemple des guerres culturelles qui divisent profondément les Etats-Unis.

L’actrice demande une ordonnance du tribunal qui forcerait Lucasfilm à la reprendre. Dans sa plainte, elle explique avoir été harcelée en ligne par des «extrémistes de gauche», et estime que son employeur a terni sa réputation et réduit ses chances d'être employée dans l'industrie audiovisuelle.

«Des messages odieux inacceptables»

Disney avait annoncé se séparer de cette comédienne spécialiste des arts martiaux à cause de ses «messages odieux et inacceptables» sur les réseaux sociaux, «dénigrant des personnes sur la base de leur identité culturelle et religieuse».

Gina Carano avait notamment assimilé le fait d'être conservateur américain avec l'isolement des juifs dans l'Allemagne nazie. «Les soldats nazis pouvaient facilement rassembler des milliers de juifs», car «le gouvernement faisait en sorte que leurs propres voisins les détestent simplement parce qu'ils étaient juifs», avait-elle écrit sur X. «En quoi cela diffère-t-il de la haine de quelqu'un pour ses opinions politiques?», avait-elle aussi dit. Une publication accompagnée d'une photo de femme juive battue sous le régime d'Hitler.

L'actrice s'était également moquée dans une autre publication d'une personne portant plusieurs masques pendant la pandémie de Covid-19 en Californie. Elle avait aussi suscité la polémique en adoptant «boop/bop/beep» comme pronoms sur son profil de réseaux sociaux, une décision assimilée par ses détracteurs comme une pique envers les personnes transgenres.

Elon Musk «fier» de payer la facture

Dans un communiqué publié mardi, elle estime n'avoir «jamais utilisé de langage agressif». Ses publications visaient selon elle à "«aire réfléchir», et ont été publiées avec «respect et occasionnellement de l'humour». Sa plainte argue que l'actrice n'a pas bénéficié de la même latitude en matière de liberté d'expression que certains de ses confrères masculins.

Le réseau social X brandit son cas comme un «engagement (...) en faveur de la liberté d'expression». «Nous sommes fiers de soutenir financièrement la procédure de Gina Carano», a souligné mardi l'entreprise d'Elon Musk dans un message officiel.

Sollicité par l'AFP, Disney n'a pas fait de commentaire.

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