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Comédie, SF, drame, thriller… Voici les meilleurs coffrets Blu-ray du printemps 2024

Encore une pluie de très beaux titres et de coffrets réussis pour le printemps 2024. [DR]

Il n'y a pas que le streaming dans la vie. Un bon film peut aussi s'apprécier en Blu-ray et d'autant plus s'il est mis en valeur dans un superbe coffret.

Le péril jeune

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Pour ses 30 ans, Le péril jeune s'offre une cure de jouvence avec ce coffret collector 4K très réussi. Grâce aux nombreux bonus, on comprend un peu mieux comment un tout petit téléfilm diffusé sur Arte est devenu un film culte bénéficiant d'une sortie en salles quelques mois plus tard. Tourné en 24 jours, il illustre à merveille l'urgence et la folie de la jeunesse. Romain Duris, magnétique, peut dire merci à ce long-métrage, tout comme Vincent Elbaz dans une moindre mesure et Cédric Klapisch lui-même, qui en a fait une formidable de rampe de lancement pour sa carrière très bien remplie.  

Le péril jeune, de Cédric Klapisch, éd. Rimini, 35 €

Coffret Jean Eustache

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Disparu à seulement 42 ans, Jean Eustache a marqué de son empreinte le septième art français en à peine quelques longs et moyens-métrages. De Mes petites amoureuses à La maman et la putain, tout le cinéma d'Eustache est réuni dans ce coffret somptueux de 6 Blu-rays, au contenu restauré en haute définition, bientôt disponible aux éditions Carlotta. Les 6 heures de bonus (interviews, plans coupés, essais caméra…) raviront quant à elles les amateurs qui aiment regarder derrière le rideau pour tenter de comprendre les ressorts intimes du cinéaste.

Coffret Jean Eustache, éd. Carlotta, 80 €

Bâtiment 5

Après ses quatre César en 2020 pour Les misérables, Ladj Ly était attendu au tournant. Cinéaste social et engagé, il n'a pas dévié d'un iota avec son dernier projet, Bâtiment 5, qui arrive en vidéo. Comme nous l'avions expliqué en novembre dernier, ici, le réalisateur met de côté l'action pour se concentrer davantage sur l’humain et sur les problématiques sociales, alors qu'une habitante tente de faire chuter un politicien aux méthodes critiquables. Un long-métrage qui résonne largement avec l’actualité. 

Bâtiment 5, de Ladj Ly, éd. Le Pacte, 24,99 €

Violent Panic : The big crash

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Un maître pour beaucoup de réalisateurs nippons. Kinji Fukasaku, disparu en 2003, a eu une des carrières les plus prolifiques du cinéma asiatique. Connu pour le film phénomène Battle Royale, sorti en 2000, il s'est montré très actif depuis les années 1960. Alors qu'il s'est aussi illustré dans le drame, l'anticipation ou la science fiction, Violent Panic : The Big crash fait partie des incursions réussies de Fukasaku dans le cinéma d'action. Sorti en 1976, le film raconte le parcours criminel de Takashi et Mitsuo, qui préparent un dernier braquage avant d'aller se mettre au vert au Brésil. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu pour les deux hommes. Méconnu et inédit en France, ce film débarque dans un très beau coffret réalisé par les éditions Roboto. Agrémenté d'un livret et de nombreux bonus, c'est une incursion passionnante dans le cinéma de Fukasaku. 

Violent Panic : The Big crash, de Kinji Fukasaku, éd. Roboto, 29,90 €

Smooth Talk

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Attention, pépite méconnue. Dans Smooth Talk, on découvre une Laura Dern tout juste sortie de l'adolescence, qui tente à tout prix de prendre son envol en traînant dans un centre commercial avec ses amies. La tentative d'émancipation va devenir un jeu risqué après sa rencontre avec Treat Williams, plus vénéneux que jamais. Ambigu et angoissant, le film de Joyce Chopra, dont c'est un des deux seuls longs-métrages, a eu son petit succès à l'époque, puisqu'il a reçu le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 1986. 

Smooth Talk, de Joyce Chopra, éd. Carlotta, 15 €

L'innocence

Cinéaste passionné par les thèmes familiaux, Kore-Eda Hirokazu poursuit son exploration avec L'innocence. Ce film, récompensé par le Prix du scénario à Cannes, en 2023, propose une narration éclatée autour d'une amitié étrange unissant deux enfants, Minato et Yori, au comportement troublant. En multipliant les points de vue, Hirokazu complique la tâche du spectateur, parfois un peu perdu au fil des scènes, mais la poésie de l'ensemble et la bande originale, composée par le regretté Ryūichi Sakamoto, nous emportent irrémédiablement.  

L'innocence, de Kore-Eda Hirokazu, éd. Le Pacte, 24,99 €

L'inconnu de Shandigor

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Quel étrange film que L'inconnu de Shandigor ! Sorti en 1967, ce long-métrage du Suisse Jean-Louis Roy surfe sur les obsessions de l'époque, en suivant le parcours d'un scientifique ayant mis au point l’Annulator, qui permet de désamorcer les armes nucléaires. Alors âgé de 29 ans, le réalisateur, qui se tournera peu à peu vers le documentaire, ne s'interdit pas grand chose, avec une esthétique digne d'une bande dessinée. Avant-gardiste, il propose une galerie de personnages plus improbables les uns que les autres, qui sont sublimés dans cette splendide restauration 4K. 

L'inconnu de Shandigor, de Jean-Louis Roy, éd. Carlotta, 20 €

Le diable au corps

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Engagé et subversif, le cinéma de Marco Bellochio ne laisse pas indifférent. Récompensé d'une Palme d'or spéciale en 2021, après quelques polémiques restées dans les mémoires, le cinéaste italien n'a jamais été où on l'attendait.

Après des films très politiques, son adaptation du diable au corps en 1985, avait secoué le public, marqué par les quelques scènes brûlantes du film. C'est justement ce titre qui débarque dans la collection Make my day, de Studiocanal, toujours hautement recommandable. 

Le diable au corps, de Marco Bellochio, éd. Studiocanal, 19,99 € 

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