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Carburants: le sans plomb encore au plus haut, le diesel reflue un peu

Les prix à la pompe en France sont restés globalement proches de leurs niveaux records la semaine dernière, le sans plomb 98 marquant un nouveau plus haut tandis que le diesel, de très loin le plus vendu, a légèrement reflué, selon les relevés officiels.[AFP/Archives]

Les prix à la pompe en France sont restés globalement proches de leurs niveaux records la semaine dernière, le sans plomb 98 marquant un nouveau plus haut tandis que le diesel, de très loin le plus vendu, a légèrement reflué, selon les relevés officiels.

Le nouveau record de l'essence sans plomb 98 --carburant le moins employé des trois-- résulte d'une hausse très marginale, à 1,6493 euro le litre en moyenne contre 1,6487 euro, selon les chiffres du ministère du Développement durable pour la semaine achevée le 2 mars.

Le prix du diesel, qui représente près 80% de la consommation, a quant à lui légèrement diminué d'un peu moins d'un centime à 1,4314 euro le litre. La semaine précédente, il s'établissait à 1,4408 euro/l. Son record absolu (1,4541 euro/l en mai 2008).

Le litre de sans plomb 95 est resté pratiquement stable à 1,6088 euro (pour un record absolu de 1,6094 euro la semaine précédente).

Malgré les sommets historiques du prix du baril en euros (proche de 93-94 euros), qui auraient dû entraîner un nouveau bond à la pompe, les prix sont restés globalement stables parce qu'en parallèle les marges des raffineurs se sont effondrées, a expliqué Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

Lundi, la marge brute du raffinage en Europe est ainsi tombée à zéro, selon les chiffres de la fédération pétrolière, "un signe de surcapacité" qui signifie que les raffineurs perdent en incluant les frais "20 à 25 euros par tonne produite" a souligné M. Schilansky.

Mais une fois que les raffineurs (Total, Shell...) auront réduit leur production pour améliorer les très mauvaises marges, les prix "risquent" d'augmenter significativement à court terme, a-t-il expliqué.

"Si on revient à une marge de raffinage +normale+ on devrait voir 2 centimes de hausse", sauf baisse du prix du brut ou remontée de l'euro, a-t-il dit à l'AFP.

Le prix du pétrole est tiré par les tensions géopolitiques persistantes autour de l'Iran et de son programme nucléaire controversé. Mardi matin en Asie, le baril WTI américain cotait 106,90 dollars et le Brent européen 124,01 dollars.

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