En direct
A suivre

TIGF : Total va trancher d'ici mi-février

Le logo de Total sur une vitre au siège du groupe pétrolier à La Défense [Boris Horvat / AFP/Archives] Le logo de Total sur une vitre au siège du groupe pétrolier à La Défense [Boris Horvat / AFP/Archives]

Total va choisir d'ici mi-février entre les deux consortiums candidats au rachat de sa filiale de gazoducs TIGF, constitués autour de la Caisse des dépôts et d'EDF, après la remise de leurs offres finales ce lundi, ont indiqué à l'AFP des sources concordantes.

D'après ces sources au fait des négociations, qui ont requis l'anonymat, le groupe devrait ouvrir rapidement des négociations exclusives avec l'un des deux consortiums.

"Ce soir, les jeux seront faits et la décision devrait arriver la semaine prochaine", a indiqué l'une de ces sources.

"Le choix sera effectué rapidement. La décision devrait être annoncée avant ou en même temps que les résultats annuels" du groupe pétrolier, qui seront dévoilés le 13 février, a confié une autre personne au fait des discussions.

Par ailleurs, alors que les deux consortiums ont tout à tour été donnés favoris ces derniers jours, l'une de ces sources a souligné que Total n'avait pas encore tranché.

Depuis le retrait d'un groupement constitué par l'espagnol Enagas fin janvier, seuls deux consortiums restent en lice pour cette filiale de stockage et transport de gaz basée à Pau, mise en vente l'an dernier par Total.

La Caisse des dépôts (en propre et via son fonds spécialisé CDC Infrastructure) s'est associée au gestionnaire du réseau gazier belge Fluxys aux assureurs Axa, CNP, et Predica (Crédit Agricole) et à deux investisseurs internationaux, le fonds souverain d'Abou Dhabi (l'Adia) et le fonds de retraite néerlandais, PGGM.

L'autre consortium associe EDF (minoritaire avec 20% des parts), le gestionnaire de réseau gazier italien Snam (45%) et le fonds souverain singapourien GIC (35%).

Les deux groupements ont affûté leurs arguments depuis des semaines et ont notamment multiplié les engagements en coulisses notamment sur le maintien du siège de l'entreprise à Pau et sur leur projet industriel.

Outre ces engagements industriels et sociaux, l'autre élément qui fera pencher la balance est le prix, qui était ce lundi la principale inconnue.

Selon les estimations initiales, la filiale serait valorisée entre 2 et 3 milliards d'euros.

Une conjoncture plus difficile à court terme pour la demande gazière et une baisse de la marge régulée des réseaux gaziers français, ont fait planer récemment des doutes sur cette valorisation.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités