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Tabac : ces fumeurs qui contournent la hausse des prix

photo d'illustration [Eric Feferberg / AFP/Archives]

Astuces, combines, bidouilles, trucs et magouilles... Plutôt que de tirer un trait sur leur consommation de nicotine, certains gros fumeurs sont prêts à tout pour épargner leur porte-monnaie à l'heure de la hausse des prix des cigarettes.

 

Astuce n°1 : Fabriquer ses propres cigarettes

Pour cela il suffit de se procurer une machine à tuber, des tubes avec filtre et du tabac. « Tous les mois, j’achète deux seaux de tabac (...) de 350 grammes, toujours en Belgique, au prix unitaire de 33 euros. Un seau me permet de faire environ 600 cigarettes. Une boite de 500 tubes me revient à 2 euros. Une cigarette me coûte donc environ 6 centimes », confie Giuseppe Di Bella sur leplus.nouvelobs.com.

 

Astuce n°2 : Diminuer les doses

Certains fumeurs imaginent qu'en ayant recours aux cigarettes slims, ils commenceront à consommer moins de tabac et à diminuer les coûts. Mais ces cigarettes sont rarement moins chères que celles de la même marque. Par ailleurs, leur nocivité demeure manifeste. Dans le collimateur du Parlement européen qui en voulait l'interdiction, elles ont finalement été épargnées. Pour combien de temps ?

 

Astuce n°3 : Arrêter le tabac, pas la nicotine 

La cigarette électronique, qui connaît une expansion parallèle à la hausse des prix du tabac - même si son utilisation procède aussi de préoccupations liées à la santé et aux dépendances, génère ainsi un chiffre d'affaires en très fortes croissance. On comptait un million d'utilisateurs de la e-cigarette fin 2013 en France. La non-nocivité de la cigarette électronique fait encore l'objet de vives controverses.

 

Astuce n°4 : Voir du pays.

Les écarts de prix se creusent entre la France et ses pays limitrophes. Espagne, Allemagne, Belgique ou encore Luxembourg : certains fumeurs n’hésitent pas à faire des centaines de kilomètres pour économiser parfois plus de deux euros par paquet. Lundi, on enregistrait encore de nombreux achats de dernière minute dans les villes frontalières étrangères, comme ici en Espagne.

 

"Astuce" n°5 : le marché noir 

On estime que 12% des cigarettes vendues sur le marché d'Europe occidentale est d'origine contrefaite. Une solution économique certes, mais très dangereuse puisque ce type de produits au rabais en provenance d’Europe de l’Est, d’Afrique ou encore de Chine sont infiniment plus toxiques que les originaux. Par ailleurs, la détention et la consommation de tabac de contrebande sont passibles de poursuites judiciaires.

 

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