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Deux tiers des Français prêts à acheter leurs médicaments sans ordonnance en parapharmacie

Illustration.[AFP]

Plus de deux tiers des Français (77%) se déclarent prêts à acheter leurs médicaments sans ordonnance en parapharmacie, révèle lundi une étude Ipsos, réalisée pour les centres E. Leclerc.

 

Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom, qui dispose déjà de 200 parapharmacies, milite depuis plusieurs années pour l'ouverture de la vente de ces médicaments, jusqu'ici uniquement commercialisés en pharmacie, arguant que cela permettrait de faire baisser le prix de ces produits.

Le projet de loi pour la croissance et le pouvoir d'achat, que doit présenter prochainement Bercy, comprend un volet de réformes sur les professions réglementées, dont font partie les pharmaciens. Cela a déjà donné lieu à un important mouvement de protestation des pharmaciens le 30 septembre dernier.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, continue, elle, de se déclarer opposée à la vente des médicaments sans ordonnance en grandes surfaces.

Selon l'étude Ipsos, menée entre le 19 et le 22 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1.011 personnes, 54% des Français estiment que les médicaments sans ordonnance (OTC), type Doliprane ou Spasfon, pourraient tout à fait être vendus en dehors des officines. "La proposition monte même à 61% pour les seniors", spécifie Leclerc dans un communiqué.

Concernant plus spécifiquement la vente de médicaments sans ordonnance en parapharmacie, 77% des personnes interrogées se déclarent prêtes à y avoir recours, et 71% dans le cas de parapharmacies situées en grandes surfaces.

Pour huit Français sur dix, la vente de ce type de médicaments en grande surface, permettrait de bénéficier de prix plus compétitifs. 56% estiment que cela contribuerait à une plus grande rapidité de service.

Enfin, 71% des sondés "n'achèteraient ni plus ni moins de médicaments non remboursés s'ils étaient disponibles en parapharmacie. La crainte d'une envolée des ventes des OTC et la surdose de médicaments, suite à leur ouverture à la concurrence ne semble donc pas fondée", conclut Leclerc.

 

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