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TransCanada va retarder de six mois le démarrage de l'oléoduc Keystone

Un opposant à l'extension de l'oléoduc Keystone manifeste le 17 avril 2013, à Fullerton dans le Nebraska [Guillaume Meyer / AFP/Archives] Un opposant à l'extension de l'oléoduc Keystone manifeste le 17 avril 2013, à Fullerton dans le Nebraska [Guillaume Meyer / AFP/Archives]

La société TransCanada a annoncé vendredi le report de six mois, à mi-2015, de la mise en service de l'oléoduc controversé Keystone XL, qui doit acheminer du pétrole du Canada jusqu'au golfe du Mexique.

Le démarrage était initialement prévu fin 2014-début 2015 mais, "en raison des retards actuels dans l'émission du permis présidentiel pour Keystone XL, nous nous attendons maintenant à ce que la mise en service intervienne au deuxième semestre de 2015", a indiqué le groupe canadien.

Fortement soutenu par le gouvernement conservateur canadien, ce projet bute sur les réticences de l'administration américaine, qui continue d'évaluer son impact sur l'environnement et l'économie. Une décision du président Barack Obama n'est pas attendue avant l'été, au plus tôt.

TransCanada, qui a fait cette mise à jour lors de la publication de ses résultats trimestriels, s'attend de fait à un dépassement des coûts. La hausse "dépendra de la date d'émission du permis", a remarqué la société, qui a déjà investi 1,8 milliard de dollars américains sur un total de 5,3 milliards initialement estimés.

Le projet de la société TransCanada verrait la construction d'un oléoduc de 1.897 km de long entre l'Alberta et le Nebraska, où il serait raccordé à une autre conduite géante transportant du pétrole vers les raffineries du golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis.

Début 2012, Barack Obama, pressé par le temps, avait refusé d'accorder son feu vert à un premier projet de tracé, qui passait par des réserves naturelles. Un nouveau projet de tracé, présenté comme plus respectueux de l'environnement et qui contourne la réserve naturelle des Sand Hills, a reçu en janvier l'aval du Nebraska.

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