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Tri des biodéchets obligatoire dès le 1er janvier : les villes sont-elles prêtes ?

À compter de ce lundi 1er janvier, l'obligation de trier les biodéchets sera généralisée et concernera tous les professionnels et les particuliers. Les villes sont-elles prêtes ? Les équipes de CNEWS se sont rendues en Loire-Atlantique pour en savoir plus.

Il reste beaucoup de travail. Alors que la nouvelle loi sur l'obligation du tri des biodéchets entrera en vigueur lundi 1er janvier, les composteurs sont difficiles à trouver du côté de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Il y en aurait pourtant soixante-dix dans la ville, mais les habitants se plaignent d'un manque d'information : «On aimerait savoir où est-ce qu'on le met. Là, il y en a un mais il y a un code dessus, un cadenas (...) Il faut certainement passer par la mairie pour avoir le code. En tout cas, on n'a rien eu dans notre boîte aux lettres», témoignent Emmanuel et Brigitte, habitants de Saint-Nazaire. 

Les collectivités doivent proposer des solutions pour ce nouveau tri avec des collectes en porte-à-porte, des bacs verts, des dépôts spéciaux en déchetterie ou des composteurs en ville ou dans les jardins. 

Bien identifier les BIODÉCHETS 

Ce nouveau tri à faire concerne deux types de déchets : 

  • Les déchets verts : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.
  • Déchets alimentaires : restes de repas ou de préparation de repas ou produits périmés non consommés.

Ce nouveau tri obligatoire a pour but de réduire le bilan carbone du secteur des déchets à travers la réduction du stockage et de la combustion des déchets, à produire du biogaz qui peut être soit destiné à un usage local, soit réinjecté dans le réseau de gaz naturel, et à fournir les agriculteurs ou gestionnaires d'espaces verts en engrais organiques, et ainsi améliorer la qualité agronomique des sols, explique le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

À quelques kilomètres de Saint-Nazaire, la ville de Saint-Lyphard met à disposition des composteurs à ses habitants : «Je pense que c'est utile, on est à 80 kilos de déchets compostables par habitant par an, donc c'est intéressant de le faire», explique Véronique Gaillard, habitante de la ville. Selon l'Agence de la Transition Écologique (ADEME), ces ordures représentent un tier des déchets ménagers. À ce jour, l'organisation de la collecte est loin d'être en place, puisque l'ADEME précise que seulement 40 % de la population aura accès au compostage fin 2024.

 

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