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Quimper : des centaines d'abeilles envahissent une agence immobilière avant d'être exterminées par les pompiers

Les pompiers ont dû injecter dans l’essaim une poudra toxique pour tuer toute la colonie. (Image d'illustration). [Damien TUPINIER / Unsplash]

Des centaines d’abeilles ont récemment envahi les bureaux d'une agence Stéphane Plaza immobilier de Quimper (Finistère). Appelés, les pompiers n’ont pas eu d’autres choix que de les tuer.

La solution fut radicale. Les faits remontent au samedi 14 mai. À l’aide d’une poudre toxique, les soldats du feu ont ainsi mis hors d’état de nuire toute la colonie. 

 Un peu plus tôt dans l'après-midi, les insectes avaient été aperçus collés à une vitrine de l'établissement. 

Il était alors impossible pour les deux jeunes femmes de l’agence de poursuivre leur travail convenablement dans les locaux. C'est pourquoi, Vers 15h30, les salariées avaient décidé d’appeler les pompiers de Quimper, comme le rapporte le Télégramme.

Arrivés sur place trente minutes plus tard, ces derniers se sont rendu compte que l’essaim installé dans le conduit de cheminée était inaccessible.

 

 

«S’il avait été accessible, nous aurions appelé un apiculteur pour le récupérer. Mais là, nous allons être obligés d’exterminer les abeilles», explique un pompier.

Pour maîtriser la situation, les pompiers ont ainsi injecté dans l’essaim une poudre toxique devant toute la colonie en trois à quatre jours.

«C’est quasi l’unique recours»

Ce mercredi 18 mai, le président de l’Abeille finistérienne, Gilbert Morizur, a réagi auprès du journal à l’incident survenu il y a quatre jours. «Il faut savoir choisir entre protéger l’essaim et protéger la vie humaine. Si l’essaim gêne, s’il y a un risque pour la vie humaine en le laissant en place ou en tentant de le récupérer, alors il faut le détruire en appelant un désinsectiseur, c’est quasi l’unique recours», a-t-il expliqué.

«Si c’est dans un conduit de cheminée, on peut éventuellement faire un feu avec du papier pour tenter de faire sortir les abeilles par le haut. Sauf qu’il faut être certain que les conduits soient bien entretenus, bien ramonés. Les pompiers, avec qui j’ai réalisé des formations, m’ont fait part d’un cas où, en faisant du feu pour dégager un essaim, les propriétaires ont vu leur maison brûler», a-t-il ajouté.

Ce n’est pas la première fois qu’un incident de la sorte se produise. Le 12 mai dernier, un village de l'Isère a été envahi par des abeilles  qui ont piqué entre 50 et 100 personnes, dont une quinquagénaire qui a dû être hospitalisée, après la chute accidentelle de neuf ruches transportées par un apiculteur local.

Les pompiers d'une commune voisine avaient rapidement fait appel à un autre apiculteur pour neutraliser les abeilles. La préfecture de l’Isère avait publié un message d’alerte sur les réseaux sociaux, conseillant d'éviter «le secteur le temps de l'intervention».  Deux affaires qui prennent un relief particulier cette semaine, alors qu'a lieu, vendredi, la journée mondiale des abeilles afin d'attirer l'attention de tous sur le rôle clé que jouent les pollinisateurs.

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