Retrouvé en morceaux par un promeneur le mercredi 1er juin au pied des Orgues d’Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), le corps d’un cycliste de 57 ans disparu le 26 mai dernier a pu être identifié cette semaine comme appartenant à François Vigouroux, un homme sans histoires et dont la mort interroge.
Une histoire aussi surprenante que sordide. Le 26 mai dernier, un cycliste de 57 ans a quitté son domicile en fin d’après-midi pour une balade à vélo en direction de Thuir, dans les Pyrénées-Orientales. Son fils, inquiet de ne pas le voir revenir pour le dîner à 19h30 comme prévu, a alerté les forces de l’ordre pour signaler sa disparition, selon L’Indépendant.
Le 1er juin, un promeneur en visite sur le site touristique des Orgues d’Ille-sur-Têt a contacté la gendarmerie après avoir découvert deux sacs-poubelle dégageant une odeur pestilentielle. Sur place, les gendarmes ont découvert une tête reliée à un tronc dans le premier sac et un bassin accompagné de cuisses dans le second sac, d’après Le Parisien.
Grâce aux analyses menées sur le défunt, son identité a pu être officialisée : il s’agit de François Vigouroux. Connue et appréciée dans sa ville d’Ille-sur-Têt, la victime était décrite comme «agréable, ordinaire» par les habitants du village interrogés par le quotidien régional. Père d’un enfant, il vivait avec sa compagne, se promenait régulièrement à vélo dans la région lors de son temps libre et n’avait aucun différend avec qui que ce soit, selon les premiers témoignages recueillis.
A la vue de l’état du cadavre, une enquête criminelle pour meurtre a été ouverte par le parquet de Perpignan et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie des Pyrénées-Orientales et à la section de recherches de Montpellier.