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Attaque contre des Kurdes à Paris : la garde à vue du suspect levée pour raisons de santé

Lors de la prolongation de la garde à vue du suspect, «le mobile raciste des faits» a été «ajouté» à l'enquête. Le principal suspect s'est montré inapte à la poursuite de sa garde à vue à cause de sa santé. [THOMAS SAMSON / AFP]

La garde à vue de l'assaillant de 69 ans, soupçonné d'avoir ouvert le feu près d'un centre culturel kurde à Paris tuant trois personnes, a été levée ce samedi soir pour raisons de santé, a indiqué le parquet de Paris.

Au lendemain de l'attaque contre des Kurdes dans le 10e arrondissements de Paris, la garde à vue du suspect a été levée, comme l'a annoncé le parquet de Paris. 

«Le médecin qui a examiné le mis en cause ce jour en fin d'après-midi a déclaré que l'état de santé de l'intéressé n'était pas compatible avec la mesure de garde à vue», a précisé le parquet. «La mesure de garde à vue a donc été levée dans l'attente de sa présentation devant un juge d'instruction lorsque son état de santé le permettra», a-t-il ajouté, précisant que les investigations se poursuivaient.

L'homme de 69 ans a également été hospitalisé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. 

Plus tôt dans la journée, «le mobile raciste des faits» avait été «ajouté» à l'enquête ouverte pour assassinats, tentatives d'assassinats, violences avec arme, et infractions à la législation sur les armes, a également indiqué le parquet, lors de sa garde à vue qui avait d'ailleurs été prolongée. 

Ce dernier avait néanmoins précisé que «l'ajout de cette circonstance ne modifie pas la peine maximale encourue, qui demeure la réclusion criminelle à perpétuité».

Le suspect a confirmé la motivation raciste de son acte

Alors que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'était rendu sur les lieux après la fusillade, avait confirmé que l'assaillant avait manifestement voulu «s'en prendre à des étrangers», le principal suspect avait lui-même  expliqué dès son interpellation avoir agi parce qu'il était «raciste».

Peu avant midi vendredi, devant un centre culturel kurde situé rue d'Enghien dans le 10e arrondissement de la capitale, le retraité de 69 ans avait tué avec une arme de poing deux hommes et une femme, et blessé trois autres hommes, dont un sérieusement, selon le dernier bilan.

Il avait par la suite été maîtrisé par plusieurs personnes dans un salon de coiffure à proximité avant d'être arrêté puis placé en garde à vue.

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