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États-Unis : il attaque un commissariat à la tronçonneuse car les policiers refusent de garder ses enfants une heure

Devant l’agitation grandissante du suspect, les policiers présents pour négocier ont laissé le SWAT intervenir. [Illustration TIMOTHY A. CLARY / AFP]

Un père de famille de 35 ans a attaqué un poste de police du Massachussets (États-Unis) avec une tronçonneuse à essence dimanche dernier. Maitrisé à l'aide d'un taser, il a été placé en détention sans caution. Ce dernier était mécontent que la police refuse de garder ses enfants,

Un coup de sang qui devrait lui coûter cher. Un père de famille de 35 ans a attaqué un poste de police du Massachussets (États-Unis) avec une tronçonneuse à essence dimanche dernier, en début d’après-midi.

D’après le site spécialisé Low & Crime, l’assaillant a attaqué le commissariat en raison d’un désaccord avec les forces de l’ordre. Ce dernier a demandé par téléphone aux policiers de garder ses enfants pendant une heure. Cette requête a évidemment rejetée par les agents de la paix, ce qui a rendu fou le père de famille.

Selon un communiqué de la police de Cohasset, le trentenaire est «entré dans le hall avec une tronçonneuse allumée et à commencer à découper la porte de sécurité». Présente derrière la porte, une réceptionniste a pu se barricader pour appeler du renfort.

Interpellé par le SWAT avec l’utilisation d’un taser

Après son geste fou, l’homme de 35 ans s’est barricadé dans sa maison, située à proximité du commissariat. Le forcené a ensuite invectivé les agents de police avant d’exhiber deux enfants âgés de moins de cinq ans devant la fenêtre du deuxième étage.

Devant l’agitation grandissante du suspect, les policiers présents pour négocier ont laissé le SWAT intervenir en pénétrant dans la demeure. Alors que la cible se débattait pour ne pas être interpellée, les agents ont dû utiliser un taser pour le neutraliser.

Le trentenaire a finalement été écroué après avoir été conduit à l’hôpital. Inculpé pour agression avec une arme et mise en danger d'enfants, il a plaidé non-coupable lors de l’audience qui s’est tenue lundi. La juge a néanmoins ordonné sa détention sans caution, l’obligeant également à passer une expertise psychologique, d’après le Boston Globe.

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