A la suite de l'agression mortelle d'une professeure par un élève à Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye s'est rendu au lycée Saint Thomas d'Aquin ce mercredi 22 février.
L'Education nationale en deuil. L'attaque mortelle à l'arme blanche d'une professeure d'espagnol par un élève, dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz, ce mercredi matin, a suscité un vif émoi de la classe politique. De la part du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse en premier lieu, qui s'est rendu sur place cet après-midi.
«C'est un drame d'une exceptionnelle gravité», a lancé Pap Ndiaye, venu sur les lieux au côté du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guérini, «au nom du président de la République et du gouvernement».
«Nous avons voulu témoigner de notre peine mais aussi du respect à l'égard de la victime dont nous avons appris l’exceptionnel dévouement, engagement, vis-à-vis de ses élèves», a poursuivi le ministre. «Aujourd'hui c'est le temps de l'émotion et de la solidarité», a précisé Pap Ndiaye, indiquant que «le temps de l'enquête allait venir».
Evoquant «un jour triste pour l'Education nationale», le ministre a fait savoir qu'«une minute de silence sera respectée demain dans tous les établissements scolaires du pays, à 15H00, de même que dans les centres SNU (service national universel, ndlr)».
Un déplacement similaire il y a cinq mois
Depuis sa prise de poste, ce n'est pas la première fois que le ministre se déplace dans un établissement pour des faits similaires. Le 13 septembre dernier, un lycéen de 15 ans avait porté un coup de couteau à la gorge à une professeure dans un lycée de Caen (Calvados). La victime, âgée de 63 ans, était sortie de l'hôpital quelques jours plus tard.
Quant à l'élève, il avait été mis en examen fin septembre avant d'être incarcéré en milieu médicalisé.
