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IVG : le planning familial de Gironde attaqué deux fois en deux semaines

Des attaques «inadmissibles et choquantes» pour l'association qui a décidé de porter plainte. [MEHDI FEDOUACH / AFP]

Le Planning familial de la Gironde a été ciblé, pour la deuxième fois en deux semaines, par un groupuscule d'extrême droite qui a vandalisé ses locaux, a annoncé ce jeudi 23 février dans un communiqué l'association qui a porté plainte.

La deuxième fois en deux semaines. Un groupuscule d'extrême-droite a vandalisé une nouvelle fois le Planning familial de la Gironde, dans la nuit de mardi à mercredi. Des attaques «inadmissibles et choquantes» pour l'association qui a décidé de porter plainte. 

Une nouvelle plainte «pour délit d'entrave à l'IVG»

«Une inscription en lettres rouges, ciblant l'IVG, revendiquée par 'Action directe identitaire' et une Croix de Lorraine» ont été inscrits sur la façade de nos locaux à Bordeaux, a indiqué Annie Carraretto, co-présidente du Planning familial dans le département. Le précédent message découvert sur la façade le 8 février dernier «visait, lui, les actions menées en faveur de la contraception masculine».

«Si l’inscription diffère, le message reste le même : nos actions pour défendre les droits sexuels et reproductifs dérangent. Mais nous ne nous laisserons jamais impressionner ni par ces méthodes, ni par ces personnes», a écrit le Planning familial dans un communiqué, qui a déposé jeudi une nouvelle plainte «pour délit d'entrave à l'IVG».

«Réclamant une réaction de la ville forte pour ne pas laisser la place à cette idéologie», «de plus en plus implantée et décomplexée sur notre territoire», l'association appelle par ailleurs à un rassemblement de soutien le 1er mars à Bordeaux.

De son côté, le maire écologiste de la ville, Pierre Hurmic, a jugé cette «attaque inadmissible qui démontre la décomplexion de ces idées nauséabondes» et «condamné cette action avec la plus grande fermeté», sur Twitter.

Le 1er février dernier, le Sénat, à majorité de droite, s’était prononcé en faveur de l'inscription dans la Constitution de «la liberté de la femme» de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

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