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Agent SNCF mort après avoir bu un mystérieux liquide : «mojito», produit toxique... Ce que l'on sait

Le deuxième agent, qui avait trempé les lèvres dans le liquide sans réellement l'avaler, n'a pas présenté de symptômes. [Christophe SIMON / AFP]

Lundi 3 avril, un agent de la SNCF est mort après avoir bu une gorgée d'un liquide abandonné, qui contenait un produit toxique, trouvé à la gare de Saint-Etienne Châteaucreux (Loire).

Les raisons de la mort de l'agent SNCF, survenue lundi 3 avril en gare de Saint-Etienne Châteaucreux alors qu'il avait bu un liquide non identifié et abandonné dans un sac, commencent à se dévoiler.

Il apparaît qu'un produit chimique toxique s'y trouvait. Les résultats des analyses doivent être dévoilés samedi, a indiqué le parquet à l'AFP. En plus de celles-ci, des examens toxicologiques et anatomopathologiques (obsevration des organes, des tissus ou des cellules) seront également réalisés, pour en savoir plus.

Le procureur adjoint de Saint-Etienne a d'ores-et-déjà indiqué que l'autopsie pratiquée sur le défunt «exclut tout risque NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique ou chimique), ainsi que tout acte de violence commis sur le corps de cet homme subitement pris de convulsions».

Une inscription «mojito» sur le cubi

L'homme aurait en effet été pris de secousses quinze minutes après avoir bu une gorgée du liquide, avant de perdre connaissance, sans pouvoir être réanimé par le Samu. Agé de 41 ans, il était père de deux enfants.

Le parquet a par ailleurs indiqué que le récipient cubique en plastique qui contenait le liquide portait l'inscription «mojito». Le sac abandonné contenait également un autre récipient. Sur celui-ci, le mot «rhum» était écrit. Il contenait bien une boisson alcoolisée, a précisé le vice-procureur à l'AFP.

Concernant le second agent, qui avait trempé les lèvres dans le liquide sans réellement l'avaler, il n'a, semble-t-il, pas montré de symptômes aussi graves mais s'est quand même «senti mal». D'après un membre de la CGT Cheminots, à laquelle appartenait le défunt, il a notamment «été pris de picotements à la langue et aux lèvres». Il a été placé en observation à l'hôpital.

Si aucune interpellation n'a eu lieu pour le moment, l'enquête se poursuit. Les caméras de vidéosurveillance devraient permettre d'identifier la personne ayant abandonné le sac sur le quai de la gare.

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