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Ardèche : une femme enceinte de huit mois agressée par un homme en situation irrégulière, le suspect relâché

L'homme s’est jeté sur sa victime en lui assénant un coup de pied au ventre. [FRED TANNEAU / AFP]

Enceinte de huit mois, une femme a été agressée par un clandestin qui serait de nationalité tunisienne à Guilherand-Granges, en Ardèche. Son agresseur présumé a été relâché et fait désormais l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Les faits se sont déroulés jeudi 8 juin dernier aux alentours de 16h30. Alors qu’elle promenait son chien sur les bords du Rhône, une femme âgée de 25 ans et enceinte de huit mois a été agressée par un homme se disant de nationalité tunisienne et en situation irrégulière à Guilherand-Grandes, en Ardèche.

D’après nos confrères de Valeurs Actuelles, l’homme, décrit comme étant de forte corpulence et âgé de 35-40 ans, se serait approché de sa victime parce qu’elle ne répondait pas à son «bonjour». «Pourquoi tu ne dis pas bonjour quand je te parle ?», a-t-il dit. «Je suis enceinte et fatiguée, je veux juste rentrer chez moi», a répondu la jeune femme.

C’est alors que l’homme s’est jeté sur sa victime en lui assénant un coup de pied au ventre. La jeune femme a dû interposer son bras gauche pour parer le coup. Après son agression, la victime a contacté son compagnon puis la police. Le suspect a été rapidement interpellé par les forces de l’ordre.

Un casier judiciaire vierge

Après examens médicaux, la jeune femme souffre d’une fracture au poignet et sa blessure lui a valu vingt jours d’ITT. Aucune complication liée à sa grossesse n’a heureusement été constatée.

Au moment des faits, le suspect, au casier judiciaire vierge et inconnu des services de la justice, aurait été alcoolisé. Il a été libéré à l’issue de sa garde à vue, où il aurait maltraité les policiers, au motif qu'il dispose d’une domiciliation pérenne et d’un travail, comme l'a fait savoir le parquet de Privas à CNEWS.

Il fait désormais l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Celle-ci «a été prise après la levée de la garde à vue par la préfecture avec obligation de pointage à Valence» dans l'attente de son procès, a ajouté le parquet. 

L’homme est, par ailleurs, convoqué en audience collégiale le 5 septembre prochain. «Le parquet a requis l’association France victime pour l’application de la convention «prise en charge des victimes gravement traumatisées», pour un suivi juridique et psychologique de la victime», nous a informé le parquet de Privas.

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