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Oise : un trentenaire mis en examen pour viol et séquestration d'une adolescente de 15 ans

Le suspect a été rapidement interpellé par les policiers après les faits et une information judiciaire a été ouverte «pour un ou plusieurs viols». [FRED TANNEAU / AFP]

Accusé de viol, agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans et enlèvement et séquestration, un trentenaire d’origine bangladaise a été mis en examen, ce samedi 5 août, et placé en détention provisoire, a fait savoir le parquet de Senlis, dans l’Oise.

Un Bangladais de 31 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, ce samedi 5 août, par le parquet de Senlis (Oise) pour «viol», «agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans» et «enlèvement et séquestration pour faciliter la commission d’un crime ou d’un délit», a appris l’AFP ce mercredi 9 août.

Les faits remontent aux 2 et 3 août sur la commune de Margny-lès-Compiègne, toujours dans l’Oise. La victime présumée est âgée de 15 ans, a précisé le procureur de Senlis, Loïc Abrial. Selon Oise Hebdo, elle venait de sortir d'un foyer d'accueil pour mineurs et était à la recherche d'un hébergement. 

Au cours de sa rencontre avec une femme à Creil, celle-ci a invité l'adolescente à se rendre à Compiègne où «un ami» pourrait l'aider. L'enfant s'est alors rendue à l'adresse indiquée par la femme. 

Après avoir ouvert la porte à sa victime, le mis en cause lui aurait sauté dessus et l'aurait violée. Le cauchemar de l'adolescente a duré deux jours avant qu'elle ne puisse prévenir une amie. Cette dernière a alors alerté les secours jeudi 3 août en fin de matinée. 

A leur arrivée, les forces de l'ordre ont découvert «la victime et deux hommes». D’après des témoignages relayés par nos confrères, l’adolescente se tenait «prostrée dans un coin de la maison» lorsque les policiers l’ont retrouvée.  

Le suspect a été rapidement interpellé par les policiers après les faits et une information judiciaire a été ouverte «pour un ou plusieurs viols», a précisé le procureur sans donner plus de détails.

«Le juge d'instruction a ordonné plusieurs expertises», ajoute Loïc Abrial précisant que l'enquête, confiée au commissariat de Compiègne, se poursuit. Le rôle du deuxième homme reste encore à déterminer.

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